EMBARGO sur la PAIX : |
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" Laisser les anges s'exprimer !" |
A eux l'intention, à nous la parole. Ils n'ont que nous pour pouvoir manifester à ce point leurs incroyables agissements ici-bas. Au plus haut niveau de complexité comportementale, ainsi qu'au summum du raffinement sentimental. Au fond, l'essentiel de leur activité est concentrée sur le relationnel oblique, sur la conduite anticipative séquentielle. C'est leur spécialité. Par des kyrielles de micro-événements régentés, un cortège cahotique d'indécisions boostées, une longue procession de hasards "biencontreux" en équilibre précaire ("bien-encontreux" bon gré mal gré, par opposition farouche aux "malencontreux" événements), via des coïncidences "providentielles", ils opèrent en douceur, en deux temps, trois (bons) mouvements. Ils n'ont pas leur pareil pour vaincre les maléfices. Commisération à toute heure. Discernement exponentiel des dispositions, palliant les troubles logarithmiques du pilotage. In-compréhension ; mésalliances toujours contestables. Quand un ange fronce les sourcils, se met la pointe de l'index sur la tempe, ou (ce qui est plus rare) affirme quelque chose d'un ton péremptoire, on parle alors d'apparitions, (dans ces cas-là, comme dans d'autres). De même que certains machos se moqueraient facilement d'une jeune femme qui roule en décapotable, sans rien connaître de la mécanique du quatre-temps, sous le capot, on charrie l'angélique translucide, comme on brocarde l'angélisme opaque |
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(fait de stupidité superstitieuse, d'autosuggestion docile). Oublient-ils, ces cadors, leur pratique du pilotage automatique, les périodes de gueule-de-bois ? («Il y a un Dieu pour les alcooliques» répondront-ils...) L'ignorance est le lot universel. On trouve normal, en regardant une radio, que la musique sorte de cette boîte, ce H.P. isolé de tout harmoniseur. Pourtant « on ne croit que ce que l'on voit » d'habitude. Les anges ne seraient-ils (ne seraient-elles ?) pas pareillement des ondes, mais plus concentrées, sauf leur respect "plus épaisses", plus vivantes en somme ? Tant qu'on n'aura pas prouvé le contraire, les chérubins, les séraphins, sans compter les archanges actuels, ne font pas de mal. Force est de constater que les anges n'ont pas de sang sur les mains. Quelque soit la tradition répertoriée. Unanimité inter-croyances. Pusillanimité transversale. Les anges gardiens ne savent faire que du bien. Mobilisation générale ; syncrétisme pratique... Faire remonter dans la hiérarchie éthérée de nos partenaires. Les fleurs ont davantage de respect, voire d'estime, pour les abeilles et consorts butineurs, que nous pour nos éventuels complices ailés. "Statistiquement parlant"... |
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« Il n'y a pas de problèmes , il n'y a que des solutions » (X)
P |
ratiquer le Yoga contribue à fortifier la santé, puisque celle-ci dépend de l'harmonie des éléments qui nous constituent, de l'équilibre des flux qui nous imprègnent, et le Yoga ne sert qu'à ça. La santé, physique et mentale, préservée, rien n'empêche alors l'édification d'une personnalité. D'un enrichissement intérieur. Car les " ressources humaines " ne sont pas que main d'uvre corvéable, ce sont aussi une part conséquente de notre nourriture spirituelle, bien à nous, éprouvée une fois pour toute, suite à leur émission aux quatre vents. |
On ne demande pas à un charcutier de faire du pain, de la même façon, tout ce qui influe sur les consciences, tout ce qui induit des comportements effectis, devraient être confié à de réels experts de la psychée, à des manipulateurs avertis (et loués pour cette raison, pour la satisfaction qu'ils procurent), et pas seulement à des commentateurs. Il fallait entendre les cris dans les cours de récréation les jours suivant le 11 septembre 2001, pour savoir à quel point la main mise des chroniqueurs sur les médias avait maladroitement créé un trauma (« je joue à sauter du 42ème étage », « je simule (comme à la maison sur l'ordinateur de papa) un vol kamikaze » , « je m'éclate à chercher comment sortir des décombres » fallait-il traduire de ces onomatopées stridentes ). Trois jours consécutifs non-stop (en plus de l'interventionnisme usuel qui se poursuivit), " la pensée unique " se répéta jusqu'à l'overdose. Raisonnement basique : plus c'est grave, plus on peut s'imposer. L'idéal du reporter, ça serait dêtre le seul survivant de l'apocalypse : scoop en direct (pour les martiens sans doute...) Un seul son de cloche puisque, sous couvert d'objectivité, les journalistes ne remettent pas en cause la matière première de leur fond de commerce : le manichéisme à fond les manettes, l'esprit de vengeance exacerbé par les sondages, le sensationnel pour unique credo Alors que c'est dans ces cas-là que l'on a le plus besoin de Bob Marley, Thelonious Monk ou Jacques Villeret. "L'objectivité", c'est l'invention
d'un démon pour promouvoir l'insensibilité, pour
bannir l'empathie. Elle met la vitre du téléviseur
entre soi et les autres. Le "présentateur" («
un métier multi-cartes » ) est un intermédiaire
indélicat (il prend sa com' bien sûr).
Un porte-parole c'est un muet contrarié, on le sent bien
(qu'il ne ressent rien). Trop poli, jusqu'à devenir translucide,
pour être honnête. L'homme invisible a trouvé
du travail (pour handicapé : ni bras, ni jambes, ni
coeur, un cerveau qui tourne à vide). (Note : Le speaker
fait figure ici de bouc émissaire : évidemment
qu'il y a du monde dans son dos pour perpétuer cet état
de fait, rien que de fait). Au départ cela correspondait
à une attitude dite "scientifique", mais depuis
les travaux sur la mécanique quantique on sait que c'était
un leurre : il n'y a pas d'impartialité objective possible
de l'observateur. Ni de vérifiabilité : certains
phénomènes n'ont lieu qu'une fois (c'est pourquoi
la Psychanalyse, qui existe depuis un siècle, n'est toujours
pas une Science officielle... Et le journalisme, pivot du siècle,
se veut la science de l'éphémère...Bonjour.
Y'a encore pas mal à faire !) |
Le pop-art, ça n'était pas que les couleurs acidulées et le glamour. Du tout. Ce fut une entreprise de restructuration de la création sous des auspices populaires ; avec ses coulisses laborieuses et parfois même sordides, mais l'image était sauve. Depuis qu'Andy Warhol a compris que l'art était dans la gestion de l'image, la maîtrise des affects et des symboles (sans parler du contrôle des systèmes de reproduction et de vente), plus que dans l'image elle-même, les créateurs "pop" (c'est-à-dire multimédias avant l'heure, le courant "Fluxus" {Ben, Nam June Paik, Yoko Ono etc. depuis les années 60} restant le meilleur exemple de décloisonnement des arts, même si le scientifique, inventeur du terme "art conceptuel" s'en est toujours tenu un peu à l'écart ) se sont laissés déposséder de leur fonction, par les commentateurs patentés {informateurs tout-terrain, élite élue pontuellement, haute couture, sports de haut niveau (de salaire), chasseurs (de gibier & de suffrages), et autres micro-experts...} En raccourci : il y a arnaque à hiérarchiser l'usage des médias en mettant la création sous la coupe des tchatcheurs. La fonction des créateurs demeurant d'assumer la subjectivité, "incontournable", tout en stimulant savamment chez autrui la psychée et le mental (parfois en court-circuitant délicatement l'intellect pour un instant, comme le Zen). Faire de l'Art Conceptuel un passage obligé (par les instances subventionneuses) c'est faire preuve de nostalgie et non pas de volonté d'avant-garde. Aujourd'hui cela consiste à mettre l'Art sur une voie de garage, bien tranquille. A l'écart de l'essor technologique.
La Culture intègre les Arts et les Sciences ;
or ces dernières ont d'autres capacités que celles
utiles à la construction de missiles (se confronter aux
limites de la connaissance, composer avec l'irrationnel par exemple,
ce qui les relie aux Arts ; et à la Religion, qui n'est
qu'une autre facette de la Culture). Il n'y a que les artistes
qui sachent repriser les âmes, apaiser les curs, et
rassurer les esprits (tout en les violentant gentiement, s'ils
s'assoupissent, pour éviter la sclérose psychique,
toujours prompte à faire son nid dans les convictions).
Les artistes et les gens de religion (curés, gurus,
muezzins etc.) peut-être, mais ceux qui vont vers ces
derniers sont déjà convaincus, intérieurement
disponibles, tandis que l'artiste vous attrape par le col sans
crier gare, il ne promet rien : il joue sur l'instinct, sur la
jouissance communicative de l'instant présent. Ce qui est
plus conséquent, somme toute, quand c'est bien fait (le
bouche à oreille est là pour confirmer le plaisir
recevable).
Seul l'Art sait renseigner les consciences ; et reformater
la civilisation, en écrasant le terrorisme sans sourciller
(et toutes ces sortes de barbaries, qui nous obligent à
avoir des serrures à la place des sens). Qui plus est,
à l'instar du yoga, lorsqu'il n'abolit pas le temps, l'Art
le domestique ; et même parfois il donne du rab' (pas, comme
la médecine, du temps en plus pour les vieux jours, non,
du temps libre de suite. Ils repoussent illico (l'Art total comme
le yoga syncrétique) tout le segment restant à vivre,
un peu plus loin, de quelques précieuses minutes, de quelques
heures inestimables, par moments enchantés). Les Arts sont
l'expérience quotidienne de la Relativité. Il nous
restituent notre efficience kidnappée par les Nexus (et
là toujours un peu froissée par les aléas),
sans nous faire miroiter une extralucidité usurpée
(et de toute façon, de pacotille, dans les démos
des maîtres à penser ou les promesses des chasseurs
d'électeurs...)
Si le yoga empreinte la Voie du Milieu (il en est même le
dépositaire), l'Art, lui, ouvre des obliques dans les prés-carrés,
prend la tangente sur les cercles fermés. Ses raccourcis
sont des brèches dans l'inertie, où l'on s'engouffre
joyeusement. Autodidactes obligés, ses obligés reconnaissants.
Parce que l'Art cela peut être un coup de peigne, en attendant
au passage à niveau (geste surpris à l'improviste,
qui replonge le passant dans l'Age d'Or des 50's) ; la maquette
d'une cathédrale imaginaire (l'auteur n'en est pas à
son coup d'essai : il a déjà dressé des phares)
; une certaine désinvolture dans le port de l'uniforme,
afin de planter ses radis juste avant la pleine lune (pas le
temps de se changer : direct au jardin) ; une plaisanterie
dans la bouche d'un speaker qualifié, à l'antenne
; un coup d'il embrumé de compassion, dans un microscope
électronique ; une varappe impromptue sur une muraille
désaffectée (pour cause de marée noire) ;
un mégot distraitement jeté dans un cendrier (à
environ 3m50 tout de même , dans cette salle des pas perdus),
et Dieu sait quoi encore ! (« Il adore »)( ...
semble-t-Il ...)
L'Art c'est dans la tête, après tout. Après
tout le travail des artistes depuis Lascaux, après tout
les poncifs étiquetés par périodes, par des
pontifes parasitaires, après toute la vulgarité
imposée par le désabusement hebdomadaire, instillation
anti-prophylactique à la Pavlov. Un oasis de raffinement
au détour du marasme qu'on nous promet stationnaire. [Mais attention,
avoir une idée ne signifie pas forcément être
inspiré : l'Art Conceptuel, [grassement subventionné,
on l'a vu], se trompe de cerveau. Il flirte toujours avec
la logique {cerveau gauche}, guère avec la sensibilité.
C'est son tort ; (à mes yeux). De même que la musique
non-profane, dans certains cas, usurpe sa transcendance, par l'abus
de mathématiques. Il n'est plus bel hommage que celui d'un
critique de cinéma qui se repentit publiquement (sic)
de n'avoir pas été sensible à un film,
et qui fit, des mois plus tard, son mea-culpa d'avoir eu la raison
plus forte que la sensibilité de ses contemporains.
Il n'est suffrage plus catégorique, que celui de dizaines
d'ados qui achètent leur CD le jour de sa sortie (sortis
de la sinistrose par un riff vengeur, par une blue note qui vous
cueille sans parade possible)] . D'ailleurs, le seul vrai
moyen d'aider l'Art à s'épanouir, ça n'est
pas de le subventionner comme un club de basket, mais de donner
aux gens les moyens de se le payer à leur guise. Ce sont
eux qui, négligemment, doivent faire le tri. Ce sont eux
qui ont l'envie de remercier leurs bienfaiteurs (n'inversons
pas les rôles : signer un chèque ne fait pas de vous
un intime, un presqu'ami ; si l'artiste accompli des bienfaits,
c'est un bienfaiteur). Sur la place du bled, après
le spectacle, si le "sublime transport" a eu lieu, les
villageois se pressent pour héberger, et nourrir bien sûr,
le griot (ou le troubadour, même si celui-là préférait
le plus souvent se produire au château de Sa Dame).
Le jongleur vient nous montrer ce que nous ne savons pas faire,
(ce qu'on n'aurait même jamais pensé faire), il mérite
notre hospitalité, rien que pour ça. Et son casse-croûte,
bien sûr (car on a beau être "porteur de
feu" [cf. Vivien Savage], on n'en
est pas moins homme).
L'activité artistique est celle de simples d'esprit, de
techniciens naïfs, quand ce ne sont pas des innocents, qui
pétrissent le vécu comme le boulanger malaxe sa
(bonne) pâte. Pareillement, ils uvrent pour gratifier
les autres, mais chaque jour c'est à refaire. Les artistes
sont des chirurgiens du feeling, puisqu'ils travaillent au feeling.
(Mais, comme les chirurgiens, il leur arrive parfois de faire
des erreurs, tous le reconnaîtront. Seulement, on s'y attend
: ils sont payés pour ça. Assurés de ne pas
être infaillibles, on se reconnaît en eux, même
dans leur maladresse (
Surtout même : dans ces failles
émouvantes comme les entailles dans les rochers de certaines
côtes abruptes ; dans ces faiblesses somptueuses jusque
dans leurs craquelures ; dans ces imprudences survolées
stoïquement, telles des ravines par le faucon cendré
; dans ces impairs inimaginables, ces méprises (le plus
souvent, savamment agencées) qui bonifient la recette
d'une véritable identité, pleine de son terroir
et de son devenir.)
Dans les Sciences aussi, l'impondérable peut être
fructueux. Avant d'orner crânement les billets de banque
de la fin du XXème, Pierre et Marie Curie devaient leur
renom à la découverte de la "radio-activité"
(un joli nom pour une future plaie multi-millénaire...).
Une "invention" qui n'était due qu'à leur
manque d'efficacité dans le rangement du matériel
de laboratoire...
L'artiste s'arrange, lui aussi, pour toujours retomber sur ses
pattes. (Exercice nettement moins méritoire quand, symboliquement,
on ne quitte pas son canapé, ses charentaises à
moins d'un mètre
) Ce n'est pas le résultat
qui compte, c'est l'attitude. Le voltigeur ne fait parler de lui
que lorsqu'il manque son trapèze
Là il s'agit
d'un accident, d'un destin maudit tourné en fait-divers,
on sort de l'activité professionnelle (d'ailleurs aucune
assurance n'accepte de prendre en charge ce type d'équilibriste).
Mais que voulez-vous, quand on a goûté au vol de
l'épervier, on espère celui de l'aigle royal, et
non pas celui de la poule fermière !
Le cristal solide, prisme de ce qui reste d'humanité dans l'homme et la femme, a une partie à jouer contre le cristal liquide, qui affiche le règne grandissant du silicium sur l'organique. Je répète : le cristal liquide et le cristal solide ont entamé un bras de fer (par humains interposés) !
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Mais qu'avons nous donc fait, pour mériter cet embargo culturel ?
Il y a de nombreuses similitudes entre le moine ou l'ermite
pratiquant le yoga (bodtisatwa), et l'artiste sincère.
(Mis à part que l'artiste aime affabuler, et détesterait
mendier
) Des points communs fondamentaux, à
partir d'un même postulat : la matière humaine est
sensible, et malléable.
Est artiste
quiconque fait appel à l'inspiration (même
des reporters, comme le regretté François Challais,
et bien d'autres, le sont). Inspiration nécessaire
pour pouvoir accomplir l'exercice de ses fonctions. C'est celui
qui fait, fondamentalement, grand cas de la perception d'autrui
dans son activité principale (diurne ou nocturne). Car
l'artiste utilise son cerveau droit (celui qui gère images
et sons dans l'abstraction, l'esprit synthétique) avec
autant (si ce n'est plus) d'acuité que son cerveau gauche
(celui des chiffres et des lettres, logique, l'esprit analytique).
Or il se trouve que les cerveaux des autres fonctionnent de la
même façon. "Gravure universelle", "compatible
stéréo" (cf. les premiers
disque-vinyl LP). Alors tout le monde s'y retrouve.
On ne croit pas si bien dire quand on constate qu'au «
royaume des aveugles les borgnes sont rois » : chez
les désinformés, les mi-cerveaux ont voix prépondérantes.
Le prosaïsme est plutôt à gauche, et le vulgaire
ne dérange pas la droite ; la poésie se niche dans
l'est aride (quand vous êtes face au nord) mais l'ouest
peut se montrer grossier, et même obscène ; (en
Mongolie l'effet de serre tue les chevaux par milliers, dans un
silence consensuel). C'est le corps calleux
(petit conduit ridicule en bas du cortex, au centre du bio-processeur
autonome) qui a le mérite de faire le pont entre ces
deux galaxies psychiques. Comme avec le Tao, passerelle
entre le Yin et le Yang, qui tourne autour en entraînant
dans sa force centrifuge, paradoxes et confrontations, le lien
ici passe par le milieu ... Divin tunnel, à double sens.
Plus on l'utilise, mieux le courant passe. C'est le corps calleux
qui va sauver l'humanité de sa décrépitude
effroyable.
On parie ?
La méditation a du bon. La prière idem. La transe
est salutaire. La valse aussi. La Contemplation extatique ("emportée
par la foule...") fait prendre racine. L'expression corporelle
ressource. Les bains de soleil, les bains de lune. Entre autres.
La musique tibétaine etc. (« j'en
passe et des moins pires musicalement parlant»)
Comme le disait ce collectif breton qui avait fait sauter un relais-emetteur TV : "Il y a toujours quelque chose à faire !" (d'ailleurs c'était son nom, à ce groupuscule vandaliste).
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fig. 2 |
Imaginons que la civilisation fonctionne comme un
organisme humain : par strates d'induction. L'humanité
a ses chakras, et ses états d'âme. Ses démences,
ses constipations, ses enthousiasmes aussi, comme un particulier.
[C'est une grille de lecture possible.] Dans les années 50 ce fut l'Age d'Or, le temps de l'enthousiasme dans le Progrès, au son du Rock 'n' Roll (avec des amplis de 25 watts!) et du Be Bop. Cela correspond au chakra du Plexus Solaire. En descendant on a eu la libération (sexuelle) des années 60/70, jusqu'à l'apparition (mais d'où vint-il ?) du Sida. Les années 80 battaient leur plein. Plein de dollars, plein de pétrole. L'Age des petro-dollars. |
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rappel :
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Puis vint l'époque des "dégâts collatéraux ", des 10% de chômeurs enregistrés (1 sur10 : officiellement), de la précarité stable, rémunératrice, de "la journée des pauvres" et toutes ces obscénités, admises consciencieusement dans le consensus, par banalisation programmée (ex-"propagande" : avant quand il pleuvait on disait au peuple "il fait beau" ; maintenant on dit aux contribuables/consommateurs, qu'il pleuve ou qu'il vente : « il va pleuvoir, comme il a plut - et pour les abonnés : programme spécial intitulé "s'il fait beau" ») On noie le poisson. Dans les nitrates. Projection : Après l'Age de la Destruction ("Kali", fin de siècle, fin de cycle) que nous réserve l'étape suivante ? Pour l'Ere du Verseau, quoi de nouveau ? Soit on retourne dans l'autre sens, oscillant comme un balancier, incertain sur son objectif : après le pathos mercantile {martelé de "techno" (remarque : musique calquée sur la pulsation cardiaque, pas sur le cur aimant : la mélodie est absente des années 90, rap aidant)} ; sexe à tout vent (& musique hippie); enthousiasme sautillant comme un lémurien ; émotions romantiques et cruelles (cf. comme durant la Guerre Mondiale entre Patries dirigées par les symboles, la " Der des Der ") ; sentimentalisme et universalité (abolition de l'esclavage et naissance du Blues) ; télépathie ; et prémonition ; inspiration et félicité. {Peut être à nouveau au son de sonates rythmées sur un mouvement de mastication (sic) cher à la "musique classique". L'extase des maxilaires rendues aux produits du terroir, le palais juché dans les étoiles ; ça nous change des marches militaires ou syndicales}. Bouquet final : la Pax (« après avoir gagné la guerre, on a gagné la paix »). Soit on repart à 0, on bascule à l'autre extrême
directement, pour un nouveau départ dans l'Eden de la
félicité inspirée. Et revoilà le
Corps Calleux à pied d'uvre ! Avant une très
longue et circonstanciée dégringolade collective
; " grandeur et décadence ". |
«
Découvrir consiste à voir comme tout le monde et
à réfléchir comme personne. »
[ Albert Szent
Györgyi ]
Mais l'artiste peut prendre un coup de vieux, (s'il
le veut, "s'il le sent comme ça"), quand
il perd de sa naïveté (il faut toujours un peu d'innocence
pour faire des découvertes
) à force de trop
bien com-prendre les mécanismes mentaux enfouis
chez les politiciens, les banquiers, certains rédacteurs
en chef, des entraîneurs sportifs etc. Tous ces gens omniprésents
mais à qui on ne peut jamais parler (sans témoin).
A tout prendre on s'entend mieux entre voisins de paliers.
Saccagé, il en arrive à comprendre les terroristes
avec leurs mentalités retorses ("concevoir"
leurs plans, les décalquer pour comprendre, ne signifie
pas approuver les actes). Pour un peu il trouverait en lui
de la compassion à l'égard de l'archange déchu,
de l'empathie pour Lucifer. Question d'habitude. Le machiavélisme
lui vrille les neurones, car il assimile malgré lui, les
règles d'un jeu scabreux qui enterre sa vie de gaminot.
Mieux que les intéressés, lui ne se contente pas
de vivre l'abject : il le rêve, l'extrapole, le cauchemarde,
le sublimise. Il l'alambique à feux doux. Parce que, c'est
ce qui différencie l'artiste de l'artisan, l'artiste est
un ruminant. Il ne recommence jamais deux fois la même création,
mais avant d'agir, il sasse, ressasse, contressasse, et demande
l'heure, il s'informe de tout et de rien, toujours. Mais ensuite,
il n'y a plus personne. Abonné absent.
Comme le Yogin, souvent.
« Mais qu'est-ce qu'il fabrique ? ». Et il revient
pimpant, presque fier. Attentif à comprendre. Jusqu'à
sa prochaine réalisation (à la lettre : bonne
perception / concrétisation).
Un alchimiste trans-forme le plomb en or (en tout cas il cherche la pierre philosophale, éminemment pataphysique, qui lui permettra cette transmutation). Tout le monde ne peut pas en dire autant. On ne trouve pas toujours les mots (pour le dire autant)
Par exemple " mourir de faim ", " victimes de
malnutrition " ne sont plus que des mots creux, pire, des
clichés
Et pourtant pendant que vous lisez ces lignes,
c'est le gros tracas d'une partie conséquente de la population
terrienne ; mais on n'en fait pas tout un foin dans les médias
! (juste "... une paille !"). Les médias
qui savent pourtant chier une pendule pour un oui ou pour un oui.
" Tombés dans le ruisseau ..."
C'est la faute à Michel Field. {Lui qui n'a pas d'excuse,
car il a pourtant eu l'opportunité de parler directement
avec Félix Guattari. (Un savant. Un sachant. L'observateur
de la Révolution Moléculaire.)}
Les médias n'ont pas de mémoire, leurs mercenaires
non plus
Heureusement, sur Internet, il y a plein de pense-bêtes
LA SPIRALE INFERNALE . (Digression symptomatique) : Le prophète
Ci-Dessus fut d'ailleurs le plus conscient* de la gravité
de la situation : « je ne suis pas venu apporter
la paix, mais le trouble et la discorde » avait-il
un jour ajouté en des termes aussi peu avenants, si ce
n'est pire. *(Lui l'a dit,
en tout cas ; les prophètes ou les gurus qui les remplacent
(depuis que l'état civil des prophètes est non
répertorié [«cocher "autre" »] n'ont pas toujours cette franchise).
Mentalement, il conviendrait d'agir pareillement : tout mettre sur la table, ne pas enfouir ses rancurs, celles dignes d'être formulées. Pour se soutenir "moralement"... (Se tenir droit dans sa tête aussi ; et se tenir bien par rapport à autrui, cela va sans dire)... |
mailing-mails de septembre 2001 : |
Warning Fish
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Résumé pour les quelques dizaines qui n'ont pas la TV, ou qui écoutent FIP :
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