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P   A    X


EMBARGO sur la PAIX :

 


anti-news

  (exclusif)  (exclusif)  (exclusif)  (exclu 

le cerveau s'explique !

 PAX

( des nouvelles de l'ermite ! )

 


Si on augmente le budget de l'armement une fois encore, je fais la grève du sourire. Attention, je vais gronder.
«'F'raient mieux d'investir dans la Paix ; si vraiment ils y croyaient, c'est ce qu'ils feraient... Quand on investit, on espère des retombées, non ? »
La Paix ne s'achète pas (toute faite) il faut la fabriquer, et surtout l'entretenir. Et elle coûte cher cette "danseuse" des spéculateurs…autant que la guerre si ce n'est plus (et c'est la moindre des choses...)
On a vu que le seul moyen de lutter contre l'ennemi tentaculaire, constellation névropathe, (intimement convaincue de son bon droit au point de faire passer sa vie au second plan), n'est pas l'armement conventionnel, industriel, mais la riposte psychologique, voire philosophique si ça ne suffit pas.
Et puis, bien sûr :
" Il faut taire le terrorisme ! "
 
Black out de circonstance. Motus. Motif : publicité abusive. L'allié objectif des fanatiques ce sont les médias (comme un label de qualité, un stage de formation et un incitateur de vocation chez les esprits faibles… Car il n'y a pas obligation d'avoir un esprit fort pour regarder la télé.) Quiconque tirant un profit du terrorisme doit être mis à l'index. La TV guette l'effroi pour émotionner son public. Mais elle ne songe qu'à ses parts de marché. Comme une exhibo qui se pointe au bord de la route dans ses mousselines suggestives sous le manteau : inutile de faire demi-tour, elle est déjà repartie dans la voiture de son partenaire de jeu (ce n'est même pas de l'allumage : vous comptez pour du beurre...).
La TV ne compte pas sur vous, elle vous compte, c'est tout.
 
Quand on sait le prix d'une minute d'antenne, on peut dire que la couverture médiatique du terrorisme est un véritable cadeau, une récompense pour les protagonistes. L'art quant à lui, devrait-il utiliser le crime pour avoir droit au chapitre ? Ou s'immoler (ce qu'il fait déjà un peu...) par le feu ?
Si les fanatiques n'aiment pas la France (par exemple, à cause des essais nucléaires, des exactions des compagnies pétrolières, ou de sa participation active dans les conflits armés ou passive dans son commerce des armes (3ème fournisseur mondial), et bien, pour limiter la casse, il suffit de faire en sorte que les fanatiques aiment les français (grâce à la puissance culturelle des artistes ou des sportifs sur bien des fronts).
 
"Le mauvais oeil" :
C'est triste à dire, mais les journalistes, ou autres spectateurs professionnels, sont par la force des choses des "suppôts de Satan" en comptant les points sur la touche pendant le match des colosses (L'humanité contre son Ombre). Des supporters, par nature... Leur fonction même dépend de la prolongation du conflictuel, ou de son remplacement prompt par tout aussi catastrophique. "Attendu sans être espéré", ce qui passerait facilement pour irresponsable est à double tranchant : non-coupable notoire (le manifestant matraqué n'a rien à craindre du cameraman sur le trottoir), mais coupable de complicité (le blessé, les yeux aveuglés par le sang, attrape en vain le bras de ce même cameraman, qui se retire brusquement, littéralement saisi par la notion de réalité. Une main est sortie de son viseur et le touche : il y a de quoi être choqué...)
Le problème du reporter c'est qu'il a toujours un oeil dans le viseur et l'autre fermé. Il ne ferme pas les yeux sur la malfaisance, (rien qu'un seul ...)
Il ne regarde pas le monde non plus : il le scrute d'un oeil.

 
 " Laisser les anges s'exprimer !"
 

 A eux l'intention, à nous la parole. Ils n'ont que nous pour pouvoir manifester à ce point leurs incroyables agissements ici-bas. Au plus haut niveau de complexité comportementale, ainsi qu'au summum du raffinement sentimental. Au fond, l'essentiel de leur activité est concentrée sur le relationnel oblique, sur la conduite anticipative séquentielle. C'est leur spécialité. Par des kyrielles de micro-événements régentés, un cortège cahotique d'indécisions boostées, une longue procession de hasards "biencontreux" en équilibre précaire ("bien-encontreux" bon gré mal gré, par opposition farouche aux "malencontreux" événements), via des coïncidences "providentielles", ils opèrent en douceur, en deux temps, trois (bons) mouvements. Ils n'ont pas leur pareil pour vaincre les maléfices. Commisération à toute heure. Discernement exponentiel des dispositions, palliant les troubles logarithmiques du pilotage. In-compréhension ; mésalliances toujours contestables.

Quand un ange fronce les sourcils, se met la pointe de l'index sur la tempe, ou (ce qui est plus rare) affirme quelque chose d'un ton péremptoire, on parle alors d'apparitions, (dans ces cas-là, comme dans d'autres).

De même que certains machos se moqueraient facilement d'une jeune femme qui roule en décapotable, sans rien connaître de la mécanique du quatre-temps, sous le capot, on charrie l'angélique translucide, comme on brocarde l'angélisme opaque

[« * n¤v¤ïd § »]

  © MF

(fait de stupidité superstitieuse, d'autosuggestion docile).

Oublient-ils, ces cadors, leur pratique du pilotage automatique, les périodes de gueule-de-bois ? («Il y a un Dieu pour les alcooliques» répondront-ils...) L'ignorance est le lot universel.

On trouve normal, en regardant une radio, que la musique sorte de cette boîte, ce H.P. isolé de tout harmoniseur. Pourtant « on ne croit que ce que l'on voit » d'habitude. Les anges ne seraient-ils (ne seraient-elles ?) pas pareillement des ondes, mais plus concentrées, sauf leur respect "plus épaisses", plus vivantes en somme ?

Tant qu'on n'aura pas prouvé le contraire, les chérubins, les séraphins, sans compter les archanges actuels, ne font pas de mal. Force est de constater que les anges n'ont pas de sang sur les mains. Quelque soit la tradition répertoriée. Unanimité inter-croyances. Pusillanimité transversale. Les anges gardiens ne savent faire que du bien. Mobilisation générale ; syncrétisme pratique... Faire remonter dans la hiérarchie éthérée de nos partenaires.

Les fleurs ont davantage de respect, voire d'estime, pour les abeilles et consorts butineurs, que nous pour nos éventuels complices ailés. "Statistiquement parlant"...

Quand trois ou quatre personnes (ou plus) chantent en cercle (en accord, pas à l'unisson) il peut arriver qu'au centre on entende distinctement une voix suplémentaire, en accord elle aussi... La polyphonie attire-t-elle un ange ?
De même trois cloches dans un clocher, battant à tout va, donnent plus des trois notes du carillon habituel. L'harmonie est une hallucination partagée et systématique, codifiée même.
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« Il n'y a pas de problèmes , il n'y a que des solutions » (X)

P

 

ratiquer le Yoga contribue à fortifier la santé, puisque celle-ci dépend de l'harmonie des éléments qui nous constituent, de l'équilibre des flux qui nous imprègnent, et le Yoga ne sert qu'à ça. La santé, physique et mentale, préservée, rien n'empêche alors l'édification d'une personnalité. D'un enrichissement intérieur. Car les " ressources humaines " ne sont pas que main d'œuvre corvéable, ce sont aussi une part conséquente de notre nourriture spirituelle, bien à nous, éprouvée une fois pour toute, suite à leur émission aux quatre vents.

 On ne demande pas à un charcutier de faire du pain, de la même façon, tout ce qui influe sur les consciences, tout ce qui induit des comportements effectis, devraient être confié à de réels experts de la psychée, à des manipulateurs avertis (et loués pour cette raison, pour la satisfaction qu'ils procurent), et pas seulement à des commentateurs. Il fallait entendre les cris dans les cours de récréation les jours suivant le 11 septembre 2001, pour savoir à quel point la main mise des chroniqueurs sur les médias avait maladroitement créé un trauma (« je joue à sauter du 42ème étage », « je simule (comme à la maison sur l'ordinateur de papa) un vol kamikaze » , « je m'éclate à chercher comment sortir des décombres » fallait-il traduire de ces onomatopées stridentes …). Trois jours consécutifs non-stop (en plus de l'interventionnisme usuel qui se poursuivit), " la pensée unique " se répéta jusqu'à l'overdose. Raisonnement basique : plus c'est grave, plus on peut s'imposer. L'idéal du reporter, ça serait dêtre le seul survivant de l'apocalypse : scoop en direct (pour les martiens sans doute...) Un seul son de cloche puisque, sous couvert d'objectivité, les journalistes ne remettent pas en cause la matière première de leur fond de commerce : le manichéisme à fond les manettes, l'esprit de vengeance exacerbé par les sondages, le sensationnel pour unique credo … Alors que c'est dans ces cas-là que l'on a le plus besoin de Bob Marley, Thelonious Monk ou Jacques Villeret.

"L'objectivité", c'est l'invention d'un démon pour promouvoir l'insensibilité, pour bannir l'empathie. Elle met la vitre du téléviseur entre soi et les autres. Le "présentateur" (« un métier multi-cartes » ) est un intermédiaire indélicat (il prend sa com' bien sûr). Un porte-parole c'est un muet contrarié, on le sent bien (qu'il ne ressent rien). Trop poli, jusqu'à devenir translucide, pour être honnête. L'homme invisible a trouvé du travail (pour handicapé : ni bras, ni jambes, ni coeur, un cerveau qui tourne à vide). (Note : Le speaker fait figure ici de bouc émissaire : évidemment qu'il y a du monde dans son dos pour perpétuer cet état de fait, rien que de fait). Au départ cela correspondait à une attitude dite "scientifique", mais depuis les travaux sur la mécanique quantique on sait que c'était un leurre : il n'y a pas d'impartialité objective possible de l'observateur. Ni de vérifiabilité : certains phénomènes n'ont lieu qu'une fois (c'est pourquoi la Psychanalyse, qui existe depuis un siècle, n'est toujours pas une Science officielle... Et le journalisme, pivot du siècle, se veut la science de l'éphémère...Bonjour. Y'a encore pas mal à faire !)
Dans le temps, pratiquement seuls les rois, réputés d'inspiration divine, s'aventuraient dans l'objectivité. On venait les voir de loin pour ça. Et encore, rares sont les monarques vraiment estampillés pour leur sens de l'équité. Saint Louis ; ou ce souverain du Moyen-Orient connu pour son célèbre "Jugement de Salomon". Mais est-ce que Salomon fut foncièrement "objectif" quand il rendit sa sentence : couper en deux le bébé que se disputaient les deux femmes ? (Une provoc', bien sûr).
Les scribes (rapports écrits, ouvertement commerciaux ou religieux) et les avocats (rôle social auprès du juge) sont les principaux concurrents dans ce registre de rapporteurs. Les troubadours sont décimés, et les rappeurs parlent trop vite (de tout et, trop souvent, de rien). Les "chanteurs à texte" se regardent trop le nombril (quand ils ne se copient pas). Apparemment, seuls les Griots (ce qui signifie en Afrique celui "qui travaille la puissance de la parole") assurent. Ce sont aussi des guérisseurs. Et des pacificateurs professionnels. Rien à voir (!)
Rien qu'à entendre...


« Un artiste, ça a toujours la main tendue, qu'elle soit vide ou pleine » (un partenaire, le "copains sur qui on peut compter" d'un créateur)

Le pop-art, ça n'était pas que les couleurs acidulées et le glamour. Du tout. Ce fut une entreprise de restructuration de la création sous des auspices populaires ; avec ses coulisses laborieuses et parfois même sordides, mais l'image était sauve. Depuis qu'Andy Warhol a compris que l'art était dans la gestion de l'image, la maîtrise des affects et des symboles (sans parler du contrôle des systèmes de reproduction et de vente), plus que dans l'image elle-même, les créateurs "pop" (c'est-à-dire multimédias avant l'heure, le courant "Fluxus" {Ben, Nam June Paik, Yoko Ono etc. depuis les années 60} restant le meilleur exemple de décloisonnement des arts, même si le scientifique, inventeur du terme "art conceptuel" s'en est toujours tenu un peu à l'écart ) se sont laissés déposséder de leur fonction, par les commentateurs patentés {informateurs tout-terrain, élite élue pontuellement, haute couture, sports de haut niveau (de salaire), chasseurs (de gibier & de suffrages), et autres micro-experts...} En raccourci : il y a arnaque à hiérarchiser l'usage des médias en mettant la création sous la coupe des tchatcheurs. La fonction des créateurs demeurant d'assumer la subjectivité, "incontournable", tout en stimulant savamment chez autrui la psychée et le mental (parfois en court-circuitant délicatement l'intellect pour un instant, comme le Zen). Faire de l'Art Conceptuel un passage obligé (par les instances subventionneuses) c'est faire preuve de nostalgie et non pas de volonté d'avant-garde. Aujourd'hui cela consiste à mettre l'Art sur une voie de garage, bien tranquille. A l'écart de l'essor technologique.

La Culture intègre les Arts et les Sciences ; or ces dernières ont d'autres capacités que celles utiles à la construction de missiles (se confronter aux limites de la connaissance, composer avec l'irrationnel par exemple, ce qui les relie aux Arts ; et à la Religion, qui n'est qu'une autre facette de la Culture). Il n'y a que les artistes qui sachent repriser les âmes, apaiser les cœurs, et rassurer les esprits (tout en les violentant gentiement, s'ils s'assoupissent, pour éviter la sclérose psychique, toujours prompte à faire son nid dans les convictions). Les artistes et les gens de religion (curés, gurus, muezzins etc.) peut-être, mais ceux qui vont vers ces derniers sont déjà convaincus, intérieurement disponibles, tandis que l'artiste vous attrape par le col sans crier gare, il ne promet rien : il joue sur l'instinct, sur la jouissance communicative de l'instant présent. Ce qui est plus conséquent, somme toute, quand c'est bien fait (le bouche à oreille est là pour confirmer le plaisir recevable).
Seul l'Art sait renseigner les consciences ; et reformater la civilisation, en écrasant le terrorisme sans sourciller (et toutes ces sortes de barbaries, qui nous obligent à avoir des serrures à la place des sens). Qui plus est, à l'instar du yoga, lorsqu'il n'abolit pas le temps, l'Art le domestique ; et même parfois il donne du rab' (pas, comme la médecine, du temps en plus pour les vieux jours, non, du temps libre de suite. Ils repoussent illico (l'Art total comme le yoga syncrétique) tout le segment restant à vivre, un peu plus loin, de quelques précieuses minutes, de quelques heures inestimables, par moments enchantés). Les Arts sont l'expérience quotidienne de la Relativité. Il nous restituent notre efficience kidnappée par les Nexus (et là toujours un peu froissée par les aléas), sans nous faire miroiter une extralucidité usurpée (et de toute façon, de pacotille, dans les démos des maîtres à penser ou les promesses des chasseurs d'électeurs...)
Si le yoga empreinte la Voie du Milieu (il en est même le dépositaire), l'Art, lui, ouvre des obliques dans les prés-carrés, prend la tangente sur les cercles fermés. Ses raccourcis sont des brèches dans l'inertie, où l'on s'engouffre joyeusement. Autodidactes obligés, ses obligés reconnaissants. Parce que l'Art cela peut être un coup de peigne, en attendant au passage à niveau (geste surpris à l'improviste, qui replonge le passant dans l'Age d'Or des 50's) ; la maquette d'une cathédrale imaginaire (l'auteur n'en est pas à son coup d'essai : il a déjà dressé des phares) ; une certaine désinvolture dans le port de l'uniforme, afin de planter ses radis juste avant la pleine lune (pas le temps de se changer : direct au jardin) ; une plaisanterie dans la bouche d'un speaker qualifié, à l'antenne ; un coup d'œil embrumé de compassion, dans un microscope électronique ; une varappe impromptue sur une muraille désaffectée (pour cause de marée noire) ; un mégot distraitement jeté dans un cendrier (à environ 3m50 tout de même , dans cette salle des pas perdus), et Dieu sait quoi encore ! (« Il adore »)( ... semble-t-Il ...)
L'Art c'est dans la tête, après tout. Après tout le travail des artistes depuis Lascaux, après tout les poncifs étiquetés par périodes, par des pontifes parasitaires, après toute la vulgarité imposée par le désabusement hebdomadaire, instillation anti-prophylactique à la Pavlov. Un oasis de raffinement au détour du marasme qu'on nous promet stationnaire. [Mais attention, avoir une idée ne signifie pas forcément être inspiré : l'Art Conceptuel, [grassement subventionné, on l'a vu], se trompe de cerveau. Il flirte toujours avec la logique {cerveau gauche}, guère avec la sensibilité. C'est son tort ; (à mes yeux). De même que la musique non-profane, dans certains cas, usurpe sa transcendance, par l'abus de mathématiques. Il n'est plus bel hommage que celui d'un critique de cinéma qui se repentit publiquement (sic) de n'avoir pas été sensible à un film, et qui fit, des mois plus tard, son mea-culpa d'avoir eu la raison plus forte que la sensibilité de ses contemporains.
Il n'est suffrage plus catégorique, que celui de dizaines d'ados qui achètent leur CD le jour de sa sortie (sortis de la sinistrose par un riff vengeur, par une blue note qui vous cueille sans parade possible)] .
D'ailleurs, le seul vrai moyen d'aider l'Art à s'épanouir, ça n'est pas de le subventionner comme un club de basket, mais de donner aux gens les moyens de se le payer à leur guise. Ce sont eux qui, négligemment, doivent faire le tri. Ce sont eux qui ont l'envie de remercier leurs bienfaiteurs (n'inversons pas les rôles : signer un chèque ne fait pas de vous un intime, un presqu'ami ; si l'artiste accompli des bienfaits, c'est un bienfaiteur). Sur la place du bled, après le spectacle, si le "sublime transport" a eu lieu, les villageois se pressent pour héberger, et nourrir bien sûr, le griot (ou le troubadour, même si celui-là préférait le plus souvent se produire au château de Sa Dame). Le jongleur vient nous montrer ce que nous ne savons pas faire, (ce qu'on n'aurait même jamais pensé faire), il mérite notre hospitalité, rien que pour ça. Et son casse-croûte, bien sûr (car on a beau être "porteur de feu" [cf. Vivien Savage], on n'en est pas moins homme).

L'activité artistique est celle de simples d'esprit, de techniciens naïfs, quand ce ne sont pas des innocents, qui pétrissent le vécu comme le boulanger malaxe sa (bonne) pâte. Pareillement, ils œuvrent pour gratifier les autres, mais chaque jour c'est à refaire. Les artistes sont des chirurgiens du feeling, puisqu'ils travaillent au feeling. (Mais, comme les chirurgiens, il leur arrive parfois de faire des erreurs, tous le reconnaîtront. Seulement, on s'y attend : ils sont payés pour ça. Assurés de ne pas être infaillibles, on se reconnaît en eux, même dans leur maladresse (… Surtout même : dans ces failles émouvantes comme les entailles dans les rochers de certaines côtes abruptes ; dans ces faiblesses somptueuses jusque dans leurs craquelures ; dans ces imprudences survolées stoïquement, telles des ravines par le faucon cendré ; dans ces impairs inimaginables, ces méprises (le plus souvent, savamment agencées) qui bonifient la recette d'une véritable identité, pleine de son terroir et de son devenir.)
Dans les Sciences aussi, l'impondérable peut être fructueux. Avant d'orner crânement les billets de banque de la fin du XXème, Pierre et Marie Curie devaient leur renom à la découverte de la "radio-activité" (un joli nom pour une future plaie multi-millénaire...). Une "invention" qui n'était due qu'à leur manque d'efficacité dans le rangement du matériel de laboratoire...
L'artiste s'arrange, lui aussi, pour toujours retomber sur ses pattes. (Exercice nettement moins méritoire quand, symboliquement, on ne quitte pas son canapé, ses charentaises à moins d'un mètre…) Ce n'est pas le résultat qui compte, c'est l'attitude. Le voltigeur ne fait parler de lui que lorsqu'il manque son trapèze… Là il s'agit d'un accident, d'un destin maudit tourné en fait-divers, on sort de l'activité professionnelle (d'ailleurs aucune assurance n'accepte de prendre en charge ce type d'équilibriste). Mais que voulez-vous, quand on a goûté au vol de l'épervier, on espère celui de l'aigle royal, et non pas celui de la poule fermière !

Le cristal solide, prisme de ce qui reste d'humanité dans l'homme et la femme, a une partie à jouer contre le cristal liquide, qui affiche le règne grandissant du silicium sur l'organique. Je répète : le cristal liquide et le cristal solide ont entamé un bras de fer (par humains interposés) !

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Mais qu'avons nous donc fait, pour mériter cet embargo culturel ?

Il y a de nombreuses similitudes entre le moine ou l'ermite pratiquant le yoga (bodtisatwa), et l'artiste sincère. (Mis à part que l'artiste aime affabuler, et détesterait mendier …) Des points communs fondamentaux, à partir d'un même postulat : la matière humaine est sensible, et malléable.
Est artiste quiconque fait appel à l'inspiration (même des reporters, comme le regretté François Challais, et bien d'autres, le sont). Inspiration nécessaire pour pouvoir accomplir l'exercice de ses fonctions. C'est celui qui fait, fondamentalement, grand cas de la perception d'autrui dans son activité principale (diurne ou nocturne). Car l'artiste utilise son cerveau droit (celui qui gère images et sons dans l'abstraction, l'esprit synthétique) avec autant (si ce n'est plus) d'acuité que son cerveau gauche (celui des chiffres et des lettres, logique, l'esprit analytique). Or il se trouve que les cerveaux des autres fonctionnent de la même façon. "Gravure universelle", "compatible stéréo" (cf. les premiers disque-vinyl LP). Alors tout le monde s'y retrouve.
On ne croit pas si bien dire quand on constate qu'au « royaume des aveugles les borgnes sont rois » : chez les désinformés, les mi-cerveaux ont voix prépondérantes.
Le prosaïsme est plutôt à gauche, et le vulgaire ne dérange pas la droite ; la poésie se niche dans l'est aride (quand vous êtes face au nord) mais l'ouest peut se montrer grossier, et même obscène ; (en Mongolie l'effet de serre tue les chevaux par milliers, dans un silence consensuel). C'est le corps calleux (petit conduit ridicule en bas du cortex, au centre du bio-processeur autonome) qui a le mérite de faire le pont entre ces deux galaxies psychiques. Comme avec le Tao, passerelle entre le Yin et le Yang, qui tourne autour en entraînant dans sa force centrifuge, paradoxes et confrontations, le lien ici passe par le milieu ... Divin tunnel, à double sens.
Plus on l'utilise, mieux le courant passe. C'est le corps calleux qui va sauver l'humanité de sa décrépitude effroyable.
On parie ?
La méditation a du bon. La prière idem. La transe est salutaire. La valse aussi. La Contemplation extatique ("emportée par la foule...") fait prendre racine. L'expression corporelle ressource. Les bains de soleil, les bains de lune. Entre autres. La musique tibétaine etc. (« j'en passe et des moins pires musicalement parlant»)

Comme le disait ce collectif breton qui avait fait sauter un relais-emetteur TV : "Il y a toujours quelque chose à faire !" (d'ailleurs c'était son nom, à ce groupuscule vandaliste).

rien à ajouter ... tout est là
 fig. 2

fig. 1 : Deux "logiques" de saisies opposées et complémentaires
(celle des mots, celle des images ; celle des chiffres, celle des sons ; celle de l'intellect [raison], celle du mental [sensation])
Deux appropriations reliées par le Corps Calleux, neutre [inspiration], récepteur universel
(piles fournies)

  Imaginons que la civilisation fonctionne comme un organisme humain : par strates d'induction. L'humanité a ses chakras, et ses états d'âme. Ses démences, ses constipations, ses enthousiasmes aussi, comme un particulier. [C'est une grille de lecture possible.]
Dans les années 50 ce fut l'Age d'Or, le temps de l'enthousiasme dans le Progrès, au son du Rock 'n' Roll (avec des amplis de 25 watts!) et du Be Bop. Cela correspond au chakra du Plexus Solaire. En descendant on a eu la libération (sexuelle) des années 60/70, jusqu'à l'apparition (mais d'où vint-il ?) du Sida. Les années 80 battaient leur plein. Plein de dollars, plein de pétrole. L'Age des petro-dollars.

 
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 rappel :

le stade anal >
C'est la spécialité du sphincter que d'empêcher l'évasion des capitaux...
Mais ce trou-de-balle traditionnellement caché fini par se trahir parce qu'on retrouve par ci par là de la matière décomposée, des valeurs périmées ; et puis la violence morbide, avec ses conséquences, complaisamment exposées.
[Sur écrans interposés. Tandis que les anciens interdisaient (par la religion) tout contact (même visuel ?) avec la chair corrompue des holocaustes (les animaux sacrifiés aux Dieux) . Autres temps, autres mœurs : la religion a longtemps eu pour fonction de prôner le respect de la vie considérée comme sacrée en perpétuant le culte des morts ; voire même d'empêcher des morts plutôt que d'en solliciter !].
Même les bouteilles de Perrier, symboles de vie par excellence, (les américaines se mettent l'eau française sur la figure ; faut dire qu'au prix où elle est aux States on pourrait croire à un cosmétique …) ont dues être rapatriées fissa, à un moment donné (donné : le moment…) à cause d'une pollution.
L'Age de la déconfiture. Le trou du cul du monde, le no man's land peu fréquenté de la cyber-finance, est devenu Trou Noir de l'humanité. Aspirateur sans fond de particules élémentaires... Guère fréquentable. Si on ne sait plus rester civilisé, au moins pourrait-on resté poli !
C'est la moindre des choses. Sauvons la. Car, comme dit le sage (de votre quartier) : " la politesse, c'est pas fait pour les chiens ".
 

recensement des composants

Puis vint l'époque des "dégâts collatéraux ", des 10% de chômeurs enregistrés (1 sur10 : officiellement), de la précarité stable, rémunératrice, de "la journée des pauvres" et toutes ces obscénités, admises consciencieusement dans le consensus, par banalisation programmée (ex-"propagande" : avant quand il pleuvait on disait au peuple "il fait beau" ; maintenant on dit aux contribuables/consommateurs, qu'il pleuve ou qu'il vente : « il va pleuvoir, comme il a plut - et pour les abonnés : programme spécial intitulé "s'il fait beau" ») On noie le poisson. Dans les nitrates.

 Projection : Après l'Age de la Destruction ("Kali", fin de siècle, fin de cycle) que nous réserve l'étape suivante ? Pour l'Ere du Verseau, quoi de nouveau ?

Soit on retourne dans l'autre sens, oscillant comme un balancier, incertain sur son objectif : après le pathos mercantile {martelé de "techno" (remarque : musique calquée sur la pulsation cardiaque, pas sur le cœur aimant : la mélodie est absente des années 90, rap aidant)} ; sexe à tout vent (& musique hippie); enthousiasme sautillant comme un lémurien ; émotions romantiques et cruelles (cf. comme durant la Guerre Mondiale entre Patries dirigées par les symboles, la " Der des Der ") ; sentimentalisme et universalité (abolition de l'esclavage et naissance du Blues) ; télépathie ; et prémonition ; inspiration et félicité. {Peut être à nouveau au son de sonates rythmées sur un mouvement de … mastication (sic) cher à la "musique classique". L'extase des maxilaires rendues aux produits du terroir, le palais juché dans les étoiles ; ça nous change des marches militaires ou syndicales}. Bouquet final : la Pax (« après avoir gagné la guerre, on a gagné la paix »).

Soit on repart à 0, on bascule à l'autre extrême directement, pour un nouveau départ dans l'Eden de la félicité inspirée. Et revoilà le Corps Calleux à pied d'œuvre ! Avant une très longue et circonstanciée dégringolade collective ; " grandeur et décadence ".
Mais ça n'est pas si simple, car tous les éléments de sensibilité coexistent ; les chakras se répondent simultanément, de loin…

quelques pages sans texte (quasiment) pour décanter les neurones ...

 

Or donc l'inspiration, à la longue, favorise ce lien entre les deux hémisphères, elle fortifie l'aptitude à l'équilibre, entre sensibilité et technique. L'artiste comprend très bien la dérive excentrique, sans logique apparente, comme la rigueur ordonnée, mesurée, voire bornée. Il a besoin de ces deux pôles.
Il peut fréquenter des rastaquouères et des VRP, des simples d'esprit et des toubibs, ou des avocats et des coursiers, sans parler des fraiseurs-techniciens-de-surface-horizontale. Mais c'est à d'autres, qu'il ne connaît pas, qu'il s'adresse avec prédilection … C'est son métier. Comme le chercheur du CNRS, il œuvre pour la communauté. C'est sa raison d'être, comme le bricolage est la raison de vivre de l'inventeur, dans son garage de Rosny-sous-bois, en attendant le jour J du Concours Lépine…
 

« Découvrir consiste à voir comme tout le monde et à réfléchir comme personne. »
[ Albert Szent Györgyi ]

Mais l'artiste peut prendre un coup de vieux, (s'il le veut, "s'il le sent comme ça"), quand il perd de sa naïveté (il faut toujours un peu d'innocence pour faire des découvertes…) à force de trop bien com-prendre les mécanismes mentaux enfouis chez les politiciens, les banquiers, certains rédacteurs en chef, des entraîneurs sportifs etc. Tous ces gens omniprésents mais à qui on ne peut jamais parler (sans témoin). A tout prendre on s'entend mieux entre voisins de paliers.
Saccagé, il en arrive à comprendre les terroristes avec leurs mentalités retorses ("concevoir" leurs plans, les décalquer pour comprendre, ne signifie pas approuver les actes). Pour un peu il trouverait en lui de la compassion à l'égard de l'archange déchu, de l'empathie pour Lucifer. Question d'habitude. Le machiavélisme lui vrille les neurones, car il assimile malgré lui, les règles d'un jeu scabreux qui enterre sa vie de gaminot. Mieux que les intéressés, lui ne se contente pas de vivre l'abject : il le rêve, l'extrapole, le cauchemarde, le sublimise. Il l'alambique à feux doux. Parce que, c'est ce qui différencie l'artiste de l'artisan, l'artiste est un ruminant. Il ne recommence jamais deux fois la même création, mais avant d'agir, il sasse, ressasse, contressasse, et demande l'heure, il s'informe de tout et de rien, toujours. Mais ensuite, il n'y a plus personne. Abonné absent.
Comme le Yogin, souvent.
« Mais qu'est-ce qu'il fabrique ? ». Et il revient pimpant, presque fier. Attentif à comprendre. Jusqu'à sa prochaine réalisation (à la lettre : bonne perception / concrétisation).

Un alchimiste trans-forme le plomb en or (en tout cas il cherche la pierre philosophale, éminemment pataphysique, qui lui permettra cette transmutation). Tout le monde ne peut pas en dire autant. On ne trouve pas toujours les mots (pour le dire autant)…

Par exemple " mourir de faim ", " victimes de malnutrition " ne sont plus que des mots creux, pire, des clichés… Et pourtant pendant que vous lisez ces lignes, c'est le gros tracas d'une partie conséquente de la population terrienne ; mais on n'en fait pas tout un foin dans les médias ! (juste "... une paille !"). Les médias qui savent pourtant chier une pendule pour un oui ou pour un oui.
" Tombés dans le ruisseau ..." C'est la faute à Michel Field. {Lui qui n'a pas d'excuse, car il a pourtant eu l'opportunité de parler directement avec Félix Guattari. (Un savant. Un sachant. L'observateur de la Révolution Moléculaire.)}
Les médias n'ont pas de mémoire, leurs mercenaires non plus

Heureusement, sur Internet, il y a plein de pense-bêtes…

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LA SPIRALE INFERNALE . (Digression symptomatique) : 

Le prophète Ci-Dessus fut d'ailleurs le plus conscient* de la gravité de la situation : « je ne suis pas venu apporter la paix, mais le trouble et la discorde » avait-il un jour ajouté en des termes aussi peu avenants, si ce n'est pire. *(Lui l'a dit, en tout cas ; les prophètes ou les gurus qui les remplacent (depuis que l'état civil des prophètes est non répertorié [«cocher "autre" »] n'ont pas toujours cette franchise).
Un
maître-à-penser (maître-à-panser à l'occasion) fait toujours des vagues, sinon il resterait chez lui. (Pour l'anecdote : cette phrase m'avait toujours paru troublante, jusqu'à ce que le curé de Nazareth, {de passage, pour promouvoir son livre de chrétien et palestinien et citoyen israélite } m'éclaircisse les idées, en rouvrant la perspective du temps [ce qui est la moindre des choses chez un prophète...] La prophétie s'est avérée exacte, surtout depuis peu. Quand on a raison trop tôt, on semble avoir tort...).
"Double détente" :
L'a
nnonce faite par le prophète Ci-Dessus de venir séparer les gens, jusqu'au sein d'une même famille, a un sens subtil : la violence est comme un filet de gladiator qui s'abat sur la victime, dans le même temps que l'agression à la massue a lieu. Il y a un effet pervers connexe. Une botte secrète redoutable qui profite de la diversion. La violence vous enchaîne au cycle de la violence qui s'autogénère sur la dégénérescence induite ; comme un virus informatique qui ruine les systèmes d'exploitation qui le font tourner ; ou un microbe biologique qui se répand d'autant plus facilement que les cellules sont affaiblies (précisément par sa souche proliférante). L'hostilité déclarée est le point de départ d'une malédiction souterraine : cible ou malfaiteur, vous voilà dans sa spirale. Là, Jésus prétend venir montrer comment casser la chaîne. Il sépare des mesquineries. Comme Buddah, il préconise le détachement. "Restez Zen, demeurez positif !" comme dit l'Autre (c-à-d notre gourou stagiaire).


Les jours de raideries (braderie-amateur, quand l'on vide ses greniers des "encombrants") ça marchande dans tous les coins, ça brocante à tout va, et parfois le ton monte (mais c'est rare, l'ambiance y est plutôt bonhomme). Ces jours de grand nettoyage, il y a toujours du désordre, du bordel même, et après ça traîne partout sur les trottoirs alors forcément les coyotes se disputent les reliquats (ou les chiens, cela dépend des régions...) ... Ça n'est pas pour autant, qu'il faille interdire les raideries (qui permettent aux gens simples
[les "petites gens" locaux, avant que les pros ne viennent des grandes villes squeezer le négoce] de faire des affaires à bon compte, de redécouvrir le troc quasiment. C'est un vrai rééquilibrage social : on a souvent en trop ce qui manque à d'autres, et réciproquement).

Mentalement, il conviendrait d'agir pareillement : tout mettre sur la table, ne pas enfouir ses rancœurs, celles dignes d'être formulées. Pour se soutenir "moralement"... (Se tenir droit dans sa tête aussi ; et se tenir bien par rapport à autrui, cela va sans dire)...


 

image à caser quelque part...

"On ne tue pas son prochain, ça ne se fait pas, ça n'est pas bien" [Gérard Manset dans le morceau éponyme]

 

 

 

ANNEXE :

 mailing-mails de septembre 2001 :

 Warning Fish

Ayons une prière pour que les âmes des martyrs volontaires ou involontaires reposent en Paix (ce qui n'est pas gagné, pour des assassins, ou, des complices ...)
"Babylone" s'est écroulée, comme les prophètes l'avaient prédit, (Essaï and Co); alors, le Nouveau Monde c'est maintenant ici.
Vite on a vu comment les prétendants au trône vacillant se sont rués sur l'aubaine : MTV, servie à domicile, fait l'opération du siècle : tous les écrans non-stop ; et sur les autres médias aussi les artistes, les savants, les saltimbanques, tous mis dehors immédiatement, pour "couvrir l'actualité" de la cape noire des Grands Bavards. Toujours des chiffres, encore pas d'idées. On causera de la cause, un jour ? Toujours des comments (commen-taire), jamais de pourquoi. « L'intelligence est l'ennemie de la réflexion » a dit J-M. Ribes ce soir à la radio (il est passé au travers l'embargo culturel avec Princesse Erika et quelques autres).
Et comme d'hab', les Elus (brigands briguant un mandat) en profitent pour faire de l'audimat, liftant leur image de marque, en boucle. Rassurants :« c'est simple il y a deux camps : les rassurants (Nous) et les terrorisants, même pas élus, eux, ils craignent ; mais ' faut rester calmes ; très calmes, sinon pan-pan cucul »(traduction/translation approximative).
Les places boursières se sont enfin tues, l'hégémonie informatique mondialiste reste interdite de stupeur.
Serions nous libres ? Demain matin alors ?
Comment le capitalisme est tombé, (après le communisme et son mur de Berlin), tel un château de cartes, simplement par l'usage d'une petite dizaine de cutters.
« If you are a big tree, we are the small axe ready to cut you down » (Bob Marley / Lee Perry)
Mais aussi le Gendarme du Monde est "puni par où il a toujours péché" : le pétrole. ("Pécher" = Faillir, gâcher, pervertir sa vocation, se détourner de sa destination, rater sa cible, trébucher. Polluer la vie des autres, aussi. Initialement). Et le sensationnel violent du film-catastrophe (que je n'ai toujours pas vu : ma télé est en panne ici en Bretagne), son autre péché mignon ...

mardi 11 septembre 2001 24 h
Félix

 

 Résumé pour les quelques dizaines qui n'ont pas la TV, ou qui écoutent FIP :

Symboliquement, les USA qui ne se savaient pas en guerre, se sont réveillés vaincus. Dépassés. Has-been, le libéralisme triomphant. Chez nous aussi, on balise (les pistes d'atterrissage), mais l'ennemi est invisible (invincible donc par les armes).
Paradoxe suicidaire de "Babylone" : l'allié économique (petro-dollard oblige) de notre civilisation dans le monde musulman est l'Arabie Saoudite, qui est précisément le foyer extrémiste, la cause de l'obscurantisme (provoqué avec notre soutien pour éviter la concurrence intellectuelle) et l'origine de la récession idéologique de l'Islam ! Pourtant la riposte ne peut être que philosophique, comme dit l'autre. C'est ce qu'oublient les politiciens et les badauds professionnels (les molliticiens avec carte de presse) qui trustent les médias comme des perroquets.
Les journalistes SONT des terroristes, en tout cas leur allié objectif (l'unique objectif des terroristes, même kamikazes, est de faire parler d'eux, y compris auprès de leur Dieu).
Ce qui est le plus choquant (au bout d'un moment) : la mainmise sur les médias par des commentateurs insensibles des mercenaires charognards, (Le Figaro avoue avoir doublé son tirage...) leur main mise sur les consciences.
Dans la plus grande baie d'Europe, à l'azur incertain, là on a rendez-vous avec l'éternité de l'horizon de lumière, la magnificence océane, et le silence, que même les mouettes respectent, à marée basse (elles mangent) : les rares promeneurs que l'on croise ne parlent plus que de ça.
Finalement y'a que la vie de tout un chacun, anonyme, qui a de l'importance, et qui ne connaîtra jamais l'outrage de voir son vécu finir en papier pour emballer le poisson... Doublement vaincu en cas d'échec. Tout un peuple d'humains, et fiers de l'être, sans prétention. Sans fanatisme obsessionnel.

mercredi 12 septembre 2001

Félix

« Je me sentais si sale en même temps que lui sur l'écran que j'aurais voulu baigner mes yeux dans un verre d'eau » (Brenda dans "Dix huit tentatives pour devenir un saint" de Jean Vautrin)

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