comment taire ...
«
les
maçons rejettent la pierre, et elle deviendra la pierre
d'achoppement » ... voire la clef
de voûte
(proverbe souvent
cité par le tromboniste Rico Rodriguez)
Georges Arnaud : toujours sur
le bas-côté, avec les parias (et les experts !)
dans
l'obstination et l'impertinence
médiocratie avancée
La caractéristique d'une médiocratie
c'est de privilégier la loi du milieu (...sans aucune
allusion ici à "la Loi du Milieu"
des maffieux). Il y a donc deux marges, une de chaque côté.
Et quand bien même on admettrait que les
marges* et leurs marginaux, demeurent minoritaires,
le rapport de force n'est pas si évident : un grain de
sable suffit pour enrayé un engrenage, même bien
huilé.
N'est pas marginal, ce qui est majoritaire, croit-on, mais il
n'y a qu'à La Bourse que ça se vérifie ce
genre d'idées reçues. Et les boursicoteurs constituent-ils
une caste, comme qui dirait "majoritaire", pour que
l'on prenne pour argent comptant leurs appréciations sociales ?
En fait, l'exceptionnel se niche dans l'absence de différences,
la marginalité dans la non-diversité, curieusement
déifiée. Même si tout, dans notre mode de
vie quotidien, dépend de ressors d'amortissements, en faisceaux
croisés, le même verbe "amortir" peut aussi
vouloir dire dégrader, ramollir, ou mieux : ruiner ; en
un mot : exténuer. Les ressources, comme les enthousiasmes.
«Qu'on se le dise !»
comme disaient les gardes-champêtres pour conclure leurs
allocutions (qui commençaient par le rituel "Avis,
à la population !"), l'oeil brillant et le tambour
battant la cuisse. (Le dernier que j'ai connu, donnait alors
les programes de l'unique cinéma du village, et une poignée
d'enfants l'écoutaient systématiquement, plus intimidés
en ces années 60, par ses grosses moustaches que par la
crainte d'être conscrits pour le Front...).
La sclérophilie, le nivellement
impitoyable par la manipulation psychique volontaire (puisque
la médiocratie ne peut se maintenir autrement que par la
menace d'un monde meilleur, soudain clean, où l'on
ne pourait plus cacher ses petites trahisons dans le sous-sol
des convenances, et où pour s'améliorer, il faudrait
accomplir des efforts individuellement consentis) cette édulcoration
consentie domine par la dilution, en fondant dans la masse.
{Comme les cloches, pendant la guerre, furent décrochées
pour faire des obus qui finissent leur vie en silence, [alors
les clochers (pourtant faits pour ça) se sont tus], dans
le sable blanc des plages de Normandie}. En attendant, le
premier de la classe régne sans régner, convenable
comme convenu, les bons éléves sont postés
en intérim, anti-cyclones "par défaut",
ils dégradent l'ennui (les ennuis ?) en soufflant
dans le vent. Dans l'univers hyper-space du français moyen,
comme chez toutes les ménagères de moins de cinquante
ans d'Europe ou d'ailleurs, le pire c'était toujours hier.
Et l'on va dans le mur ("sans doute" pour reprendre
l'expression médiocratiquement convenue), en psalmodiant
cette litanie porteuse du progrès rétroactif.
Un régime de la terreur n'a
finalement qu'un seul but : éliminer les meilleurs. («Ce
sont toujours les meilleurs qui s'en vont» comme
le remarque timidement la sagesse populaire). Les meilleurs
ce sont ceux qui sont aptes à lui résister, parce
qu'ils existent, et qu'ils le savent (qu'ils existent, pas
qu'ils sont les meilleurs : ils n'ont pas accés aux fiches).
Comme dans un de ces jeux télévisés retors,
mais en plus diffus, en plus étiré dans le temps,
et en plus sournois, le faible (mais pas trop) marque des
points et tente de désarçonner le plus performant.
C'est la technique du marteau-piqueur plutôt que le coup
d'éclat du poinçon, le laminage ("casse-bonbons")
plutôt que la fulgurance (toujours un peu casse-gueule).
L'héroïsme n'est pas de mise, pourtant à chaque
coin de rue il y a un héros qui s'ignore, potentiellement
efficient celui-là, (mais attention «un héros
peut en cacher un autre», et, en "haut-lieu",
on préfére, et de loin, le héros d'élevage,
en aquarium, derrière le petit écran plus prévisible).
Et les pires on les garde pour faire
épouvantails* (en se
dotant par la même occasion d'un faire-valoir à bon
marché, afin de faire reluire les idéaux en peau
de chagrin que tout regroupement se doit d'afficher). Georges Arnaud, malgré lui, fut de
ceux-là ; un croquemitaine. Et ce, malgré les efforts
du systeme pour en faire un des meilleurs parias de province (même
en Algérie, qui était encore considérée
comme une province française par beaucoup). Sa cause
reccurente, de poser le problème des prisons, ces mouroirs
de la mauvaise conscience collective, est d'autant plus belle
que c'est une cause perdue (d'avance dans une société
basée sur le paraître).
Mais il a prouvé que malgré toute ces maneuvres
coercitives, on peut «prendre son fade».
Ce qui fait l'unanimimité :
une bonne cause est une cause dissoute (exemples ambivalants
: les restos du coeur furent conçus pour se saborder dès
que possible ; le moteur à eau : on n'en parle plus depuis
que les constructeurs automobiles, donc l'industrie pétrolifaire,
ont racheté les brevets ; etc.)
Un complice ?
Il y encore des gens aujourd'hui pour
faire remarquer qu'on a oublié une hypothèse : celle
où Henri Girard ne serait qu'un complice dans son triple
meurtre domestique. Complice de la milice (qui déjà
recrutait à tort et à travers). Cas de figure bâtard,
ménageant la chèvre et le choux. Ultime tentative
un rien médiocre, post-délation douteuse, pour masquer
une indigence cérébrale, allusive plutôt que
renseignée... Je ne voudrais pas être méchant,
mais c'est tiède. Lorsqu'on cherche non plus rationnellement,
mais émotivement (pour ne pas dire sentimentalement) on
a plus de chances de "brûler", là, à
portée de la clef de l'énigme.
La paresse des enquêteurs fut tout aussi significative que
le peu d'inquiétude, dans la population, d'assister à
une pathétique erreur judiciaire. Les délateurs
rongeaient leur béret (ou leur jupon) qu'on leur
ait ainsi coupé l'herbe sous le pied.
Illustration commune de ce perpétuel combat entre l'arrogant
(malgré lui le plus souvent) intellectualisme cloisonné
d'une capitale (ici délocalisée : Paris est à
Vichy) et le provincialisme fier de sa rusticité bougonne
!
Ce coupable
désigné (auto-désigné presque ?) n'aurait-il
pas mieux fait de partir aux Amériques avant de se faire
prendre, plutôt que de mettre les voiles deux ans plus tard,
après son procès ? Il était trop cool
ce Georges Arnaud !
Car
l'ennemi juré de ce "fils de famille" (un esthète
convaincu, donc "un bon-à-rien"), si l'on y regarde
bien, c'est bien la médiocratie à tout crin !
Celle-là qui assassine (ou fait assassiner) ce père
qu'il adorait, pour se protéger dans l'entregent de résistants
de la prochaine heure... La Médiocratie des pétainistes-gaulistes
(à moins que ça ne soit le contraire) qui se sont
dissimulés ensuite grâce à une exposition
maximale (rusée : plus on parle du présent, moins
on pense au passé) ou à l'ombre des projecteurs
du pouvoir ...
- La médiocrité «bonasse»,
confiante en son hégémonie, comme celle du gendarme
qui, juste après les «quelques minutes d'effusions
intenses» du prévenu avec ses avocats (acquitté
après 19 mois de détention, et quelques jours d'un
procès dont l'issue fut retournée comme un gant),
s'approche et lui tape sur l'épaule en disant «On
y va ...»
- "- On y va ..."
a dit le cogne en tapant sur l'épaule de l'acquitté
de la dernière minute, debout sur le perron derrière
le banc des accusés ...
- "- Vous je vous
emm... je suis un homme libre !"
- "- T'as bien
raison mon pote" le tutoie-t-il sans percuter. Le temps
que ses neurones capitulent sans autre forme de protocole, la
foule s'était levée.
-
- Cette médiocratie d'une "middle-class"
bien pensante, qui l'accusa à maintes reprises de dilapider
son argent, ou encore d'avoir jouer du piano le matin où
il apprend la mort de sa famille, au lieu de pleurer devant gendarmes
et curieux vite accourus... (Ce qui d'ailleurs entravera la
recherche de la vérité : tout ce remue-ménage
en lieu et place d'un remue-méninges bienvenu, ces passages
incessants tandis qu'empreintes etc. ne furent relevées
que trois jours plus tard. Cela laissait du temps au coupable
lui-même de revenir s'il lui semblait avoir oublié
quelque chose... On lui a littéralement déroulé
un tapis rouge, de sang !).
Comment peut-on jouer du piano autrement que pour faire danser
les greluches, ou que pour accompagner les chansons à
boire ? On se le demande...
- Médiocrate aussi, se croyant avisé, le
rédacteur en chef de Paris-Presse qui lui prend son article
exclusif, tout en le chapeautant de commentaires précautionneux
et renégats au sujet du «document", puis devenu
carrément hostiles envers celui qui l'a "transmis".
Il le traite d'entremetteur (terme typiquement médiocrate)
entre les terroristes et le bon peuple qu'il représente
!(Mais l'indécis sera, presque exagérément,
ridiculisé, une fois appelé à la barre comme
témoin à charge).
- Médiocratie
d'une guerre qu'on ne veut pas nommer (bien
que les "événements" d'Algérie
aient tout de même duré suffisamment d'années
pour traumatiser toute une génération).
Donc, dans une situation où la victime devient coupable,
le fascisme changeant de mains aux dires de certains (peu, mais
déjà trop), on voit les témoins devenir
des traîtres. Et comme ça, être contre
la politique de la France en Algérie, c'était être
pour l'ennemi.(Le manichéisme a ses commodités
qui ne sentent pas toujours bon la bonne foi...) Oui et non...
Tout dépend de ce qu'on entend par ennemi (les hypocrisistes
?) (et par "entente avec l'ennemi"(sic).
«Quand le Gaulois fait chier le Bédouin, je
suis du côté du Bédouin ; quand le Bédouin
fait chier le Gaulois, je suis du côté du Gaulois
!» expliquera Girard-Arnaud, pourtant très
clairement, une fois installé avec sa famille à
Alger.
Défendre ces déviances (la torture donc), ou pratiquer
le révisionnisme méditerranéen, ça
n'est pas faire preuve d'antipatriotisme, bien au contraire...
Face à un anticonformisme latent, immanquablement rebelle,
la minorité vicieuse et viciée est toujours mise
à mal (Georges Arnaud ne fut condamné qu'avec du
sursis, symboliquement, car en fait son discours intéressait
tant les militaires que les juges). La France n'a jamais été
une vraie médiocratie avancée, de par son esprit
gaulois et frondeur ; tous les Français savent utiliser
le système D (plutot que D'), en haut comme en bas,
pour ne pas se laisser aliéner. Ainsi, à l'inverse,
le déviant positif est aussi contagieux, pourvu qu'il se
manifeste à temps...
On peut voir en Georges Arnaud une constance : la dignité,
bien debout, face à cette médiocratie galopante,
qui tire vers le bas, tout ce qui tend vers l'avant.
Il est vrai que dans l'après guerre immédiat le
combat semblait moins harassant qu'aujourd'hui où le médiocre
(«ce qui plaît à tout le monde, c'est
ce qui ne dit rien à personne» [in Novoïd/Crypt Ed]) se disperse
comme un virus informatique. Surtout, la partie paraissait jouable.
La
technocratie triomphante s'appuyait déjà, balbutiante,
empirique (cf. l'Empire du III Reich) avant la "Libération",
sur le savoir-faire artisanal (et industriel) d'une époque
sans idéal ... Maintenant (puisqu'il n'y a presque plus
d'artisanat digne de ce nom, de compagnons artisans, et que les
usines ferment dans les jachères industrielles) technocratie
et médiocratie caracolent joyeusement la main dans la main,
en s'étayant mutuellement, vers un néant serein,
vers un chaos qui chante*... Se
pourrait-il même que l'élève dépasse
le maître, et que le médiocrate dirige le technocrate
dans un jour proche ?
Mais
il fallait quand même avoir foi en la démocratie
pour prendre ainsi les médias à bras-le-corps, pour
prendre sans cesse les instances à témoin. La démocratie,
cette carcasse politique établie depuis la grandeur des
Grecs, fascinait, avant la version allégée (Marianne
en pom-pom girl) que l'on connaît au début du
XXIème siècle. Le gouvernement des banques, des
multinationales et des fonds de pensions ne faisait pas encore
de l'auto-allumage pernicieux, (les suffrages allant rapidement
davantage vers les clubs de foot et les tourneurs du show-biz).
Et la tournure dictatoriale ne se dressait pas vraiment en épouvantail,
planté face à l'imagination.(1)
Winston Churchill, qui n'était
pas un médiocrate, disait, en gros (qu'il était),
que la démocratie n'était pas le meilleur des systèmes
mais que l'on n'avait rien trouvé de mieux... Evidemment,
encore fallait-il chercher ; encore. La pensée de Churchill
vaut-elle pour les siècles des siècles ? Qui dit
mieux ? Aujourd'hui qui arrive à se faire entendre en la
matière ?
- (1) DEMOCRATURE : polémique stérile,
avec ce vieux débat bien manichéen : « la seule alternative
possible est-ce : la démocratie ou la dictature ? » Ou, plus terre-à-terre
: « la loi du plus
fort est-elle toujours la meilleure ? »... (Au XXIIIème siècle
encore on en pissera de rire, devant tant de naïveté
! )
- Et
si on profitait de la puissante infrastructure d'un Loto National
pour désigner ("au hasard") les membres des
gouvernements (nationaux ou davantage locaux) parmi les citoyens
plus compétents à gérer le(s) pays, dans
une VIème ou une VIIème République résolument
pragmatique ?
- retour
«un grand seigneur [généreux...] avec une tête
d'assassin» (dixit "l'ami"
Roger Hanin)
"Il
est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un
atome."
[ Albert Einstein - Nobel de Physique 1921 ]
manichéisme vain
|
(Emiliano
Zapata
1879-1919) |
S'il est une constante dans
ses mailles à partir avec l'opinion publique, elle se résume
en un mot : trahison. Parricide (ignominie de la trahison
du sang) ; propagandiste (mensonge ignorant l'esprit de
corps des français colonisateurs) ; jusqu'au non respect
de la convention absolue que l'on appelle "monnaie"
(instrument du troc amélioré, dont la valeur
symbolique doit être irréfutable pour fonctionner).
La trahison évoque le moment où l'on croit quelqu'un
dans une catégorie (la sienne), et que brutalement il s'avère
qu'elle n'y est pas. Toute autre camps devient ennemi, et le déviant
un traître. C'est le manichéisme(2) qui
veut ça (et qui n'admet jamais l'inverse : c'est-à-dire
que «tout est dans tout et réciproquement»),
il est ancré dans notre mode de pensée usuelle.
- (2)
cf. Les Cathares, de la fin du XXIème au début
du XXIIème, promurent une religion, (qualifiée
d'hérétique), inspirée de celle qui fut
fondée par le Perse Mani (ou Manès) en 216, ou
en 274, à moins que ça ne soit en 277 après
J.C. (0 - 33?)
(retour)
On a fortement reproché sa
placidité au jeune "fils-à-papa«, au
matin de la découverte du crime familial ; mais ne lui
a-t-on pas tenu rigueur tout autant pour sa gesticulation aberrante,
dehors, et ses cris plaintifs, qui donnèrent l'alerte aux
voisins quelques heures plus tôt ? (A ce propos il s'excusera
d'avoir eu un comportement qui aurait pu sembler celui d'une «brute»
{dans sa bouche : le comportement d'un être dépossédé
de sa raison, rien de vindicatif là-dedans}). Alors
les gens "bien-pensant", quoiqu'ils fissent, c'était
pour lui donner tort.
Sans doute parce que les extrêmes
se rejoignent : le chaud et le froid brûlent pareillement
; autre exemple de conjonction : le machiavélisme des élites
ne va pas sans l'abrutissement des masses ...
Le manichéisme conventionnel
montre toutes ses limites quand on s'en sert pour qualifier les
activités de Georges Arnaud. Les jugements à
l'emporte-pièce semblent vite inadaptés ; le portrait
en noir et blanc (genre photocopie de photocopie vite faite) réclame
toutes ses nuances de gris pour ne pas devenir mensonger. «C'est
pas tout noir, c'est pas tout blanc» comme dit la sagesse
populaire. Non, on ne peut contourner la nuance quand il s'agit
de décrire le conducteur d'une telle vie, en montagnes
russes...
Déjà, il n'est ni blond, ni brun, mais plutôt
rouquin...
C'est un "fils de bonne famille" mais qui tutoie les
évadés de Cayenne ...
Ensuite s'il n'est pas prouvé qu'il fut assassin (loin
de là), ce n'est pas pour autant un saint...
Ses ennemis dans l'ombre ne sont ni les Allemands, ni les pétainistes,
ni les résistants communistes ou les gaullistes ... Sans
doute des politiques aux croyances métissées ...
Et, sur le tard, on le désignera comme partisan du FLN,
quand il est pour une armée française digne ; marxiste
quand il est pilier de bistrots fréquentés par les
"cocos" (comme Aragon)...
Autre contre-exemple de manichéisme
appliqué, ou simple exemple d'objectivité finalement
: l'affaire Portal. «Les méchants gendarmes ont abattu
un brave garçon qui défendait, barricadé
avec sa mère et sa sur, une propriété
familiale, dont d'horribles hommes d'affaires et de loi voulaient
les déposséder» est le cliché attendu
en ces années 70 gauchisantes.
Après trois mois (!) de visites régulières
sur les lieux (merci Antenne 2 qui a soutenu la démarche,
aujourd'hui une affaire comme ça serait probablement couverte
en une demi-journée par n'importe quelle chaîne TV)
: Arnaud et Cahane (le réalisateur) dépeignent l'inculpé
comme une victime de sa mère (et de ses amis), un cul-de-sac
de la société que le défunt père avait
provoqué par son obstination, un constat nauséeux,
en n'omettant pas de montrer le rôle plus qu'honnête
des gendarmes (dont l'un a même reçu une balle dans
le dos et n'a pas porté plainte).
Une autre fois il abandonnera le tournage d'un sujet, à
la demande consensuelle des gens de la ville, pour ne pas mettre
de l'huile sur le feu dans une affaire «qui s'arrange toute
seule». Pertes (de la chaîne) et profits (des accusés).
Le "mauvais larron"*,
s'il l'est vraiment, mauvais, c'est donc qu'il n'est pas suffisamment
larron, c'est donc un chic type ... En tout cas pas un voleur.
(En
fait, le "bon larron", selon l'Eglise catholique, c'est
celui qui fut crucifié à côté et en
même temps que Jesus le Nazaréen et qu'un autre
larron (le mauvais en l'occurrence), mais qui, lui, se convertit
avant de mourir... à une Eglise qui n'existait pas encore...
Et pour cause !)
(retour)
"L'ennemi
de la vérité, c'est l'intime conviction" (un
penseur sage mais provocateur)
Le
Bien et le Mal sont parfois entremêlés. Le manichéisme
caduque, soudainement. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille confondre
sa gauche et sa droite ; dans l'animal, son cul et son museau
; au quotidien, le vrai et le faux ... Bien et mal, c'est du sérieux.
C'est une question d'honnêteté avec soi-même,
de véracité des sentiments, c'est d'accord. Mais
quand c'est "bonnet blanc et blanc bonnet" ?
Quand on n'y voit que du feu, tout de même ?
Si
le raisonnement binaire ne marche plus,
il vaut sûrement mieux adopter le ternaire, plutôt
que la psychorigidité d'une pensée unique ; (car
en philosophie c'est comme en informatique : la qualité
de restitution ("Hi-Fi") augmente avec le nombre de
bitmaps utilisés [cf. le nombre de 0 et de 1 disponibles
par paquet] ; la justesse croit donc avec la multiplicité
des points de vue exprimés en concordance ; la pertinence
dépend du nombre des avis synthétisés avec
fiabilité).
Si on ne s'essuie, après la douche, que le devant et le
derrière, on est encore mouillé : il faut le faire
sur les côtés pour être parfaitement sec. Le
manichéisme basique se doit d'être suppléé
par des frictions latérales... jusque sous les bras.
Quelqu'en soit l'invitation, et son insistance, nous devons pouvoir
arriver à plus que deux ; plusieurs commence à trois
(au plus, afin de ne pas faire figure d'une bande de squatters...)
pour une convivialité digne de ce nom !
Toute focalisation champ/contre-champ est arbitraire. Tout premier
plan reléguant l'immense décor à un faire-valoir
flou, ou à un vulgaire plan de coupe anodin, n'est qu'enchérissement
artificiel. Le contre-jour aveugle.
Codex à sens unique, non exhaustif : que du verso ou rien
que du recto équivaudrait à des pages arrachées.
Comment croire à une vérité unijambiste dans
un marathon ? Mieux : une couverture de livre s'expose en quatre
volets, sinon c'est un prospectus, un emballage de façade.
Le recto/verso appelle une suite, plus souvent qu'à son
tour...
Les sages orientaux le savent depuis
quelques siècles avant celui de Jésus Christ, eux
qui parlent du Yin*(3),
du Yang*(3), et
de la roue qui les entraîne : le Tao. Le binaire c'est un
arrêt sur image, le ternaire c'est la danse ...
Une ronde hostile à toute oligarchie.(Le
vu pieux d'un pseudo-pouvoir coercitif des tenants du "bien",
le fabuleux pseudo-pouvoir pernicieux des familiers du "mal",
sont main dans la main pour une mazurka qui n'a rien de pop !)
Pas de gendarmes sans voleurs, et réciproquement (bien
encontreusement).
L'idéal d'un pouvoir populaire ne peut faire abstraction
des faiblesses humaines en confiant les manettes à une
minorité agissante, redoutable bienfaiterie autoproclamée,
à jamais incorruptible (ou, affichée dans une moindre
mesure : maffia invulnérable, "cartel du vice"
inoxydable, "milieu de la Bourse" conquérant
etc. ...)
(3)*(son
opposé, donc son complément)
-
- Il ne faudrait
jamais oublier qu'entre l'Ombre, et la Lumière, il y a
la visière de la casquette ...
- (Et
que, ça n'est pas parce qu'on a l'air de ce que l'on est,
qu'on est qualité négligeable...)
-
- Moralité
:
- On devrait
toujours chercher à comprendre ceux que l'on sait déjà...
(ou que l'on croit deviner).
*
n o t e s * :
ternaire
- «J'ai peint sur un des grands
murs blancs de ma chambre une devise qui appartient aux aventuriers
de tous les temps : "On n'est jamais stupide
en vain."» Raconte avec détermination un personnage
(op. cit. p.112) qui bosse
comme un dingue, puis part, parfois, faire une ballade à
cheval pour se changer les idées, au hasard, dans
les champs. («Il ne s'y passe jamais
rien, et du reste ce qui pourrait s'y passer ne nous regarde
pas.»)
-
- Comme nous l'avions montré parmi
nos précédents travaux ("Apologie de la Crétinerie"-
Crypt Ed) l'important dans la vie
n'est pas tant d'être intelligent que d'être sage.
Il existe une différence entre le fait de savoir calculer
mentalement des multiplications avec de plus en plus de chiffres
après la virgule, (avec une vélocité constatable,
et même mesurable ! - Quand vous voulez !), et celui de
pouvoir faire une simple addition avec les bons nombres au moment
voulu ... C'est ce qu'il résulte de nos recherches (empiriques).
Quel mésentente diabolique que d'avoir associer la sagesse
avec un comportement qui se réduirait à "se
tenir à carreaux" (dans d'autres cultures l'intelligence,
dans l'absolu, est associée au "Malin" d'ailleurs,
c'est à dire à une sorte de djin néfaste,
l'anti-Droopy par excellence).
- Malentendu dû, du*
moins par chez nous, au fait que tout l'enseignement n'encourage
la sagesse que pour atteindre l'intelligence rationnelle, la
compétitivité maximale. C'est un quiproquo. Car
l'intelligence découle de la sagesse et non pas le contraire,
la compétence donne un bon coefficient de compétitivité
et non l'inverse. La sagesse n'est pas innée, elle s'apprend
; il convient de l'admettre, philosophiquement. "A son
paroxysme, l'intelligence peu rendre con" ("Outware" sub. cit.). Paradoxalement, le sage peut se montrer fantaisiste,
lunatique, voire même extravagant. (Mais jamais dissipé,
au pouvoir envahissant. Hélas peut être : si la
sagesse était aussi contagieuse que la connerie, ça
se saurait. Les poules auraient des dents, et surtout les dauphins
auraient moins de soucis à se faire pour leur cadre de
vie...). Dans chaque philosophe, il y a un poète qui dort
; qui fait de l'insomnie, plutôt (le matin) ... D'ailleurs
dans chaque humain qui dort, il y a de l'intelligence qui se
fait la malle, et personne ne s'en plaint. *("...répondit l'écho")
-
- Il suffit de constater avec quelle
facilité la musique anglo-saxonne a envahi, durablement,
le monde francophone, ou japonais, en charmant l'âme sans
stresser l'esprit (ce que nous envieraient presque les anglophones),
pour se rendre compte à quel point c'est l'authenticité
qui prime, la sincérité qui est requise ardemment,
plutôt qu'un quelconque savoir-faire intelligent. (C'est
pour ça que, même si le projecteur du star-system
s'est déplacé du musicien vers le disc-jockey (D.J.
ou M.C.), on n'assiste pas encore à l'adulation du D.A.
(le responsable du marketing, alias Directeur Artistique). "Devant
la foule en délire" : l'idole post-new-age couverte
de strass marquété, brandissant sa calculette fluo
sous les spots-lights tourbillonnants !).
-
- « La culture, c'est comme le parachute : quand
on n'en a pas, on s'étale » - Desproges
(de mémoire... ou alors "on
s'écrase" ? ).
- &
- « La culture, moins en en a, plus on l'étale
» - Sacha Guitry (si ma mémoire est
bonne, l'auteur de la fameuse sentence).
retour
*
n o t e s *
- * La
"marge" à l'échelle mondiale,
c'est 4/5 de la planète. Et dans notre enclave sur-développée
(par opposition à la portion courageusement "en voie de développement"... depuis quelques siècles) les marginaux
doivent représenter 49,9 % de la population (en
ajoutant aux chômeurs, les travailleurs précaires,
les enfants et le 4ème âge). Chaque fois qu'un petit
éleveur, ou qu'un maraîcher baisse les bras, la
statistique frétille (d'inquiétude). Le jour où
le 0,1% manquant passera de l'autre côté de la virgule,
il n'y aura que les laborieux salariés (avec les artisans
et les prolétaires rescapés) pour se croire marginaux
(les jet-setters le savent déjà). Et il fera chaud.
Surtout pour les petits actionnaires...
-
-
-
- * épouvantail
: Si l'actionnaire apprend qu'il
est un voyou ("la Bourse ou la vie ?"), le salarié
qu'il est un punk avide de lucre, le "décideur"
: un bandit de grand chemin, ça crée un malaise,
alors on élève un cheptel de boucs émissaires,
on fabrique quelques pantins repoussoirs. C'est comme ça
qu'il est de bon ton de dire que c'est parce qu'on travaille
(et qu'on est donc exploité, 9 fois sur 10) que l'on
peut payer les chômeurs.
- Quasiment de la main à la main
("du producteur au consommateur" ?). Quand tout
va dans des comptes en Suisse ou ailleurs, ô combien rémunérateurs.
Cela sans penser qu'une journée de salaire d'un footballeur
(ou plutôt : un faible pourcentage du capital attribué
au club qui l'a vendu, pour être exact), ou rien qu'un
quart d'heure de spéculation boursière suffirait
pour faire, d'un coup, de la plupart des chômeurs de chez
nous, des nababs)...
-
- - épouvantail
bis (digression sur le chômage) :
- Le chômage, endémique
pause qui dure, n'existe que là où l'on fait de
sa journée de présence au monde un "travail".
Là où la civilisation va de pair avec une rupture
du contact responsable avec la nature. Là où l'on
est assis, longtemps assis sur ses fessiers, même durant
la journée dehors, au lieu de se tenir debout, allongé
ou accroupi comme la majorité de l'humanité le
fait... Là où le goût atavique de liberté
ne sent plus la sueur mais la canette à l'aspartame. Un
court-circuit technoservile a fait de la femme une esclave aux
ongles rouges, et de son mari un chômeur s'il ne "travaille"
pas dans la Grande Affaire. (Si elle a déjà succombé
au "travail", la femme pourra un jour aussi subir cette
vexation ultime dans la collectivité, cette ignominie
préfabriquée qu'est le chômage).
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n o t e s *
- * délation : En France, nous sommes les champions du monde,
durant cette période. La délation comme après
la crise de 1914 (un corbeau par ci, par là) fait place
à un système intensif à deux strates : encouragé
par les allemands ET par Vichy (deux adresses possibles, au minimum,
pour les lettres assassines). Chaque citoyen anonyme, peut avoir
un geste "civique" avec un effet immédiatement visible.
Mieux qu'un bulletin de vote !
Et puis des affiches nombreuses, la presse, et la radio officielle
(celle qu'on pouvait écouter sans être dénoncé
par le voisin, et être embarqué pour un camps) ne
cesse d'encourager les "victimes de la juiverie" à
se plaindre, à se défendre... Les lettres sont
là rarement anonymes. Une prime de 50 francs de l'époque
est offerte pour chaque juif dénoncé, et plus pour
un résistant ou un communiste. (Un principe de rémunération
encore pratiqué par le fisc).
Après la libération on recevait encore des lettres
antisémites... L'habitude était prise de pratiquer
un libéralisme sauvage très pratique pour éliminer
la concurrence (ou les mauvais payeurs) ; dans tous les milieux
(du médecin opportuniste, au concierge qui voulait
s'installer à l'étage...)
Mais un nouveau et énorme flux de délation eu besoin
d'être dégrossi par une "épuration"
encadrée (l'épuration sauvage ne durant que pendant
les mois où la libération fut effective du nord
de la France au sud).
A qui mieux mieux, les citoyens montrèrent du doigt les
collabos divers ou les amoureuses germanophiles... ou les personnes
dont la tête ne leur revenait pas.
A noter que pour beaucoup (au caractère plus honnête
et non pas par intérêt personnel), pendant cette
période infâme, "l'ennemi intérieur" était
le capitalisme et ses bénéficiaires : les
juifs. Hitler était un élu socialiste ne l'oublions
pas. La misère, et la manipulation médiatique,
aveuglaient la population sur la contradiction d'une situation
où l'on envoyait dans les mêmes camps de
la mort des communistes clandestins et des enrichis notoires
; (sans parler des gitans comme d'habitude). Les armées
et la police ne sont pas sensées être au service
du capital, mais de la morale.
- Les anti-mondialistes actuels font
les frais de ce grand pas en arrière fait depuis : le
capitalisme a bonne presse et la xénophobie n'est plus
là pour fédérer les apprentis révolutionnaires
! Aujourd'hui la propagande sait mieux y faire : les golden boys
écoutent de la techno et les chômeurs achètent
des SICAV. Les traders affirment dans leur pub TV : «
nous afons les moyens de
fous faire gagner»...
-
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n o t e s *
- ERUDIT JAZZ / Le "cool" est très tendance à ce moment-là
: Il faut savoir que le "Birth of the Cool" de Miles Davis a été
joué en concerts en 1948 (et enregistré en studio
l'année d'après). La cool-attitude était
connue depuis peu, dans les caves de St Germain des Près
(le coin les plus branché de la planète d'alors)
ou parmi les beatnicks. (A noter qu'il s'agit d'une synthèse
comportementale, affichée dans l'immédiat après-guerre,
de la sagesse "itutu" d'Afrique de l'ouest, proche du
flegme des aristocrates européens, comme du stoïcisme
grec ; mais, pour être tout à fait exhaustif, qui
n'est pas étranger aux tibétains, dans certaines
de leurs techniques pour atteindre "l'illumination"...). C'est cette noblesse des sentiments tout
en détachement, en humour a contrario, en self-control
farouchement individualiste, qui fit en partie la force du Blues,
bien comprise des pop stars ensuite... jusqu'à certains
artistes de la scène électronique actuelle. Etre
cool a toujours été un signe de ralliement (les
admirateurs de ces artistes inventant à chaque fois, avec
eux, le style à adopter ; ce style qui ne saurait être
snob puisque 1/ il s'appuie sur la sincérité éprouvée,
la franchise des mots (la langue de bois n'est jamais cool) 2/"snob" est l'abréviation de "sans noblesse") Oui, être cool a toujours été
un signe porteur de charisme, incitant au rapprochement. C'est
désamorcer les problèmes avec calme.
- Aussi,
un goût pour l'absurde en face de l'autorité crasse,
le soulignement du "non-sens" implicite, devant la violence.
Du sang froid ; loin des idéologies. Il y a deux usages
des cuivres : la sonnerie de la charge de la cavalerie chez John
Ford, ou les chorus dans "Ascenseur pour
l'Échafaud" réalisé
par Louis Malle... Les marches militaires ou "Jolie Fleur de Java", déjà. Il en existe un troisième
(pour être complètement exhaustif): certaines
partitions de musique "classique" emploient des cuivres, mais noyés
dans la masse, mercenaires capables de tout (et de rien). Pas
cool.
Exemple
assez représentatif du style de nonchalence en question
: un extrait du "Voyage du mauvais
larron" (p.95), bien cool :
- « Les dimanches, on boit à
la cantine du village. En quelques heures, on arrive à
une certaine animation. Les concours de tir s'organisent tout
seuls. Le but, en général, c'est le chapeau des
concurrents. Mais leur tête est dedans. Un mort, c'est
un mauvais point pour le tireur malchanceux. Pour l'autre aussi,
en fait. Le lundi, les enterrements, et au travail.»
retour
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n o t e s *
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- * guerre : Tout
d'abord, on envoie les gendarmes et non pas des soldats, et l'on
opère dans des villas oubliées au fond d'un bled,
plutôt que de fréquenter des champs de batailles.
(On a dit que l'ennemi avait sa part décisionnaire dans
cette convenance de guérilla des maquis, mais ce sont
tout de même les colonisateurs qui amenèrent l'électricité
et par la même occasion la "gégène".)
Depuis la guerre mondiale la distinction entre civils et militaires
dans un conflit armé n'a plus beaucoup de raison d'être
(et il en faut pourtant, de la raison d'être, en pareil
cas...) Tandis que Napoléon ou le Roi Arthur étaient
capables, en ne fréquentant que des professionnels, de
faire en un quart d'heure (sic) une victoire historique. Là,
on fait de la misère morale le lot quotidien (la misère
matérielle venant très vite, avec ses promesses
de "marché de reconstruction"
enchanteresses).
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n o t e s *
- *Alger : (On
lui reprochera aussi de rester à l'arrivée de Boumediene,
après avoir été proche de Ben Bella. Mais
G.A. parlait tout autant de Gagarine dans ses articles ("le
pourquoi des cosmonautes" dans Révolution Africaine) que de politique ("Mandela"
id.); jamais de politique politicienne,
toujours ce regard du juriste et de l'assoiffé de justice.
De plus, il s'était bien rendu compte que le meilleur
moyen encore de se dissimuler aux yeux de l'autoritarisme, c'était
de traîner dans le coin, pas loin du trône... Des
fois que la meute quitte le chenil...
*
n o t e s *
- * Déviances : On sait, en psychologie, que les sujets traumatisés
sont souvent des pervers traumatiseurs par la suite, et les Français,
plus que d'autres, ont mal vécu le relationship allemand
; mais les affaires d'Etat se dispensaient déjà
de psychologues, elles ne réclamaient que des économistes...
et des médias muselés.
- Ce qui constitue une erreur d'estimation,
en plus d'être une faute stratégique, car les dégâts
engendrés par de telles escalades de violences sont irrattrapables,
et supérieurs aux profits immédiats (mais c'est
sans doute le propre des mandats démocratiques que de
privilégier le court terme, dans des actions à
la petite semaine...) La moralité de ces comportements
ne s'achète que dans les effacements successifs de ces
"dettes nationales" par les
pays nantis (chaque dette que les agios rendent si astronomique
qu'elle en parait surréaliste).
- Dans l'absolu, ce ne sont donc pas
les artistes qui devraient se rallier aux politiques (qu'on appelait
"politiciens" à l'époque de Georges Arnaud,
vocable devenu par trop péjoratif au point qu'ils ont
choisi de se rebaptiser pour, et par, les médias...) mais,
au regard de l'Histoire, ce sont les gens de pouvoir qui peuvent
se rallier aux créateurs et aux savants. Seulement tous
ces commandeurs n'ont pas la présence d'esprit d'un François
1er, par exemple, qui fit venir Léonard (de Vinci), mal
compris en Italie, dans son royaume reconnaissant.
- Torture donc : depuis
les aveux écrits par le général Aussarès
en 2001, le doute est plutôt de mauvais goût. Mais
les vraies responsabilités (qui donne l'ordre ? à
Paris ou ailleurs) restent floues ... Dans les deux camps. (Le
manichéisme est là encore très réducteur
: C'est comme dans le problème antérieur de l'esclavage,
on oublie bien souvent de dire que ce sont des petits chefs Noirs
qui fournissaient "l'ébène" aux navires
européens.)
- * n o t e s *
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- *(On
n'ose envisager une telle vision cauchemardesque... Au secours,
vite, un dictateur ! Tout pour le culte de la personnalité
! Tout sauf le pouvoir d'actionnaires surpassant les concierges
(artisans méritoires mais déchus) par leur pouvoir
tentaculaire, dans l'analyse politique et la projection sociale
!)
- retour
- *
n o t e s *
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- *Yin (son opposé, donc son complément
Yang)
- *Yang (son opposé, donc son complément
Yin)
- Tao : «Le binaire c'est un arrêt sur image, le
ternaire c'est la danse ...»
- Et le "seulaire", le singulier alors ? C'est une complainte...
C'est le 0 qui s'exprimerait ... L'univoque qui se taierait,
et écouterait quelqu'écho à son appel. Car
toute cette farandole de 1 et de 0 en représentation,
c'est un manège sorti du néant, d'une récréation
indivisible, et qui s'anime. L'existence et l'absence se hasardent
à cache-cache, le cohérent et son contraire jouant
au chat et à la souris. Quand le charabia numérique
se mue en " la métamorphose des cloportes"...
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