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La première condition pour qu'un
miracle se produise, c'est qu'au moins UNE personne ± impliquée croit au(x) miracle(s). La nature parfois se contrefout de la logique : elle n'est
pas cartésienne pour un sou. Le non-sens enrobe le sens pratique. L'organique aime à improviser.
Toute pré-vision déminéralise un tant soit peu la vision immédiate, au détriment de l'acuité relative à l'environnement apparent (ou sous-jacent), chez un récipiendaire jamais satisfait, aux opportunités (tacites ou) explicites brouillées, prétentieuses ou nostalgiques... Car "être verni" c'est quand même ne pas être à nu, tel quel, "brut de décoffrage". C'est presque se trouver coupé de la réalité (tout dépend de la qualité du verni : s'il s'agit de goudron [& de plumes] par exemple, on va droit vers l'exclusion à la réalité locale ...) Cloisonnement perméable, protecteur mais réducteur. La plus néfaste des interférences fléchissant la bonne marche du karma, elle vient forcément d'où l'on ne s'y attend pas : elle vient (systématiquement) de soi. "Je manque de confiance en soi. Et soi : c'est moi !" (comme dit Gad Elmaleh). Généralement, le " tropisme auto-dévaluateur surconscient " va se nicher dans l'égo, véritable nid d'agents dégradateurs d'enthousiasme. Trop de confiance dans l'idée que l'on se fait de soi-même rogne sur les incidences favorables, sur les aléas coïncidant, les coups de bol ou les impondérables qui poussent à se dépasser, les miracles clefs-en-main, programmés par nos anges gardiens, les voeux des fées comme les farces des elfes ... Trop de certitude sur son piédestal ou sa potence, et le potentiel efficient s'en trouve démonétisé jusqu'à la moelle. Or le défaut de l'ego c'est d'avoir toujours "un métro de retard", d'arriver avec son train d'atterrissage à peine relevé (devenant un frein aérodynamique), ou pas encore abaissé (comme pris au dépourvu). L'ego ne peut s'alimenter que du "juste avant" : pour cet incarné du rez-de chaussée c'est toujours le dernier qui a parlé (lui, en l'occurence) qui a raison ! Ce process interne de l'émetteur/récepteur/émetteur-shunté subit l'inertie de la synthèse. Il ne danse pas avec n'importe qui ...
C'est dans ces moments-là que la candeur peut insuffler une bouffée de fraîcheur revivifiante. C'est comme cette histoire (vraie) du gars qui croyait impressionner sa copine en projetant d'exercer ses qualités d'ébéniste en herbe pour lui fabriquer un beau range-CD chébran, dans un vieux violon qu'elle avait trouvé parmi des détritus. Il s'est avéré que c'était un Stradivarius volé dont la valeur est estimée à 3,5 millions de dollars ! (Heureusement qu'il était long à la détente, le prétendant de la miss ! Heureusement pour toute la constellation ...) La sous-estimation redoutable ne
concerne pas le voleur, qui était très bon dans sa branche
...(!)
"Puis-je demander à votre intelligence d'interpeller votre bon-sens, et réciproquement [...] ?" (réplique d'un film) |
Le 04/06/2004 à
08h51 Pr Fox -
à méditer dans ces périodes
troubles :
« Un des troubles profonds que cause la psychose est la «distorsion» des relations du sujet avec les autres, quoique des investissements, aussi minimes soient-ils, existent toujours. Cette constatation, mise en valeur par Tosquelles, est à la base d'une notion essentielle : la constellation, c'est-à-dire le fait que chaque sujet vit en investissant, même de façon minime, un certain nombre de personnes, de lieux, de choses ou d'animaux. [...] La constellation se compose donc d'un certain nombre de personnes qui «comptent» pour le malade, mais il ne s'agit pas de les enfermer dans un «groupe», car substituer un groupe à une constellation crée une sorte de situation artificielle dans laquelle le malade est mis en situation d'extrême dépendance. Or la souffrance fondamentale du schizophrène est d'être fermé au monde, et la constellation n'a d'autre but, au contraire, que de «greffer de l'ouvert» (J. Oury). [...] Mais il ne peut être question de rester dans une position passive et d'attendre que cela se fasse, pas plus que d'orienter les choix des investissements. La seule chose à faire consiste à veiller à l'hétérogénéité de l'équipe et du milieu social. «Chaque personne responsable doit maintenir la distance entre «statut», «rôle», et «fonction», or, que l'infirmier se prenne pour «l'infirmier», le cuisinier pour «le cuisinier», et le médecin pour «le médecin», c'est malheureusement une maladie mondiale. Chacun a tendance à s'identifier à son «statut». Comble de la folie, problème qui doit être travaillé collectivement, à tous les niveaux.» (J. Oury) [...] Soigner l'hôpital, responsabiliser tout le monde, malade et personnel de tous statuts, développer les thérapeutiques d'activation, etc.; on doit pouvoir envisager une notion de responsabilité collective . » |
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Le 23/06/2004 à 15h10 Fox -
Mon cher Guitouche, j'crois qu'il faut laisser
tomber. La soupe à la grimace... On a là une équation impossible.
Pas insoluble... mais craignos. Avec le rôle de rabats-joie à la
clef. Parler de l'argent dans le foot en plein Euro ('s'sont pas foulés
qd m^pour baptiser la coupe ...) avant la finale, c'est indécent. Limite
glauque ?
(Et j'peux comprendre ... J'ai vu "Allez France !" de Robert Dhéry
-un chef d'ouvre de 1964, burlesque, héritier de Tati ! - vendu comme
un nanar avec écrans-pubs pour beaufs au chômage... à 15h,
sur le service public. Comment rater son public (cinéphiles inclus) -
mais passons... )
Le sport c'est aussi le spectacle en direct d'ingénieurs
(perception en un clin d'oil des trajectoires des coéquipiers
en mvt 3D) / artistes (cf. la talonnade de Zizou !) en plein travail
! (... dans le foot comme
partout : y'a ceux qui se la joue, et ceux qui ont la classe !
L'état de Grâce ... ça ne se commande pas,
papa !)
Passk en plus c'est un sujet tabou. L'ONU aussi
c'est tabou. Ce sont TOUS les pouvoirs qui seraient dans le collimateur : Évoquer
une transparence 1/ du marché en g_al (et du sponsoring, en particulier)
2/ des médias, ce "4ème pouvoir" (eh oui : imaginerait-on
un débat télévisé sur les revenus (et les dépenses)
du PAF ? -sponsorisé par la FIFA- ! ) & 3/ de la politique (les
relations sont connues entre foot et politique (Tapie etc) hum... je n'ai pas
dit sport/élus, jogging etc ... je n'parlais pas non plus du rugby ou
du basket ...)
Je ne dis pas qu'il y a embrouille (voire magouille) je dis que
ça ressemble à du secret industriel. Et que c'est
un sujet casse-couilles ... qui plus est.
Et vive L'euroP ! (phonétique : l'eropai ; l'ErosPaïs ; l'Europaix ! europeu etc) Toutes mes amitiés à ta Mata-Hari de femme ...
About Thomson (qui a failli être vendue
1 Franc (un Franc ! one Franck !) aux coréens, par Juppé si ma
mémoire est bonne ! 40 fiorint (florin hongrois) ça fait combien
en monnaie coréenne ?)
Comme le dit Pierre-Marie Thiaville, mon guru de l'économie (sur France
2, le soir) : ce n'est pas de ruiner les petits actionnaires qui est jugeable
(il parlait de JxM/vivendi, qui ne sourit plus non plus - des milliards évaporés)
--tant que le Conseil d'Administration est d'accord, c'est légal-- mais
plutôt la manipulation des cours de la Bourse par des infos "officielles"
complètement frelatées ! (enfin, il le dit avec ses mots à
lui ... )
La transparence banquaire en Suisse, voilà un argument de campagne électorale
que j'aurais aimé, comme les juges qui ont fait un "Appel"
communiqué l'an dernier (Eva Joly etc), entendre.
Mais pour l'instant, c'est sur les stades que ça va se jouer ! Oubliez tout ça ! (à l'adresse des Bleus ...) Ne vous prenez pas pour l'Equipe de France, SOYEZ l'équipe de France ! :-))
Le 22/06/2004 à 19h24 Fox
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cornegidouille! Ed m'a
suivi jusqu'ici
Le 09/06/2004 à 17h41 Ras
M'Fox @ Abdoulaye Gaye -
Deux réflexions pour toi, si tu veux :
- 1/ le sentiment d'appartenance totale à
un groupe (ethnique ou autre, plutôt qu'à une "constellation")
est une forme moderne d'esclavage ...
(NB/ On a vu la planète Venus, libre comme l'air, passer
devant le soleil, hier ...)
- 2/ Qui dit "conflit" dit toujours manipulation (quand il s'agit de plus de 2 personnes ; sinon c'est qu'il y a trop d'ego, avec des kystes sur le tempérament des belligérants)
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Alors le 21/11/2003 à 21h55 Wolfie a dit : "Pour paraphraser et extrapoler très mal De Noailles: Je préfère le singulier de l'honneur d'exister, face au pluriel des honneurs qui me veut plier." "Je t'en prie Jivaro, réduit ma tête à zéro" (Julien Clerc/Étienne Roda-Gil) (... retrouvés par hasard). |
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Le 05/06/2004 à 02h08 Pr Fox -
Résumé
(vers la mi-20e siècle) :
Le boucher se prenait pour le boucher, le charcutier pour le charcutier, l'instit
se prenait pour l'instit, et le fleuriste pour le fleuriste.
Le clown faisait dans la clownerie, et le bourreau se prenait pour un bricoleur
du dimanche qui (rarement) montrerait en semaine (et en public, si possible)
ses capacités ...
Le manouche ne se prenait pas pour un tsigane, le juif pas toujours pour un
juif, et le bolchevique toujours pour un communiste.
Le milicien se prenait pour un allemand, le gendarme se prenait pour un justicier,
et le chauffeur de locomotive se prenait pour un chauffeur dans la locomotive,
peu soucieux de ce que contenait chaque wagon (des betteraves, pour remplacer
la canne à sucre en période de restriction, ou encore 100 personnes
debout... pour rien.)
Le boulanger faisait résistant, et le curé infirmier.
Le soldat a fait le soldat, et le condamné à mort ne fit plus
rien.
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