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 le mal du siècle ... (et du suivant)

 

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- LE SYSTEME TECHNO-BOURSIER -

un combat engagé entre le silicium ( ce "cristal qui songe" ) et le carbone ( organique, que nous sommes* )

* { à 30% seulement, reliquat des 70% d'eau ( H2O) du corps,
le flux électrique résiduel n'étant que quantitativement négligeable par sa masse
}

 

Combien pour l'emprunt d'humanité ? A quel taux d'intérêt ?

(70% + 30% + 0,00% = 1 ce qui est une somme !)

 

" [...] une inconscience quasi totale des liens actuels entre travail, économie, production, richesse, échanges, etc."

" [...] ce sont tous les habitants des pays riches et pas seulement les vils capitalistes (qui font de commodes boucs-émissaires) qui contribuent à perpétuer le déséquilibre des niveaux de vie dans le monde." (Lionel Lumbroso)

   Le futur est source d'angoisse, voire de traumatisme (!) parce qu'il se peut qu'il ne corresponde pas à ce qu'on en attend : les événements importants ne sont jamais ceux qu'on avait préparés !
Ce qui arrive est TOUJOURS différent de ce qui est envisagé unilatéralement, sans marge de maneuvre pour les aléas et les impondérables.

Hélas, j'aimerais peut être bien trouver des coupables, mais je sais qu'il n'y en a pas : l'ordinateur s'est emballé et refuse tout reset ! C'est "l'apprenti sorcier" de Walt Disney, avec Mickey et ses balais porteur d'eau ... chaque fois qu'il en fracasse un, chaque morceau devient un balai qui inonde encore plus dans son inconsciente inertie. Trop-plein de fonctionnalité, feed-back amorphe d'une bonne volonté dévoyée...

Ou, pour se référer à un film plus récent : "2001 l'Odyssée de l'Espace", c'est l'histoire d'un bug, une grande fresque prophétique sur la technocratie avancée, une oeuvre surréaliste accomplie, totale, imparable. Le computeur se croyait irréfutable : longue et risquée sortie de l'humain rescapé, vers un monde Outware. Tout ça parce que l'intelligence artificielle est devenue fière, et xénophobe (au point de ne veut plus vouloir laisser rentrer le cosmonaute dans le vaisseau-mère).

Le seul combat qui vaille : c'est le respect de la personne humaine comme je le dis toujours. C'est important de préserver son sens de l'indignation ! La garante contre la lobotomie usuelle, la manipulation factuelle, ou l'érosion formelle. La révolte n'est pas forcément synonyme de violence, c'est avant tout une faculté de se protéger de l'aliénation, des souillures de la promiscuité. Être rebelle c'est garder une part de virginité (- rien que ça !)  C'est aussi s'attribuer le devoir d'improviser, de produire même, d'inventer peut être ; c'est s'arroger le droit de ne pas plagier, de ne pas se couler dans le moule. Se jouer des identités tout en tricotant la sienne, propre. Clean.

S'affirmer par soi-même. Concrétement : s'exprimer, se réaliser, car "on ne nait jamais achevé, complétement fini" (F.G.).
S'occuper, se rendre utile, est le voeu le plus cher, bien que le plus répandu. (cf. "tout ce qui est rare est cher. Tout ce qui est bon marché est rare. Donc tout ce qui est bon marché est cher" - je ne m'en lasse pas, de ce syllogisme ! Preuve que l'hémisphère gauche du cerveau n'a pas réponse à tout. De même, le calcul mathématique est parfois aberrant : déduisez un pourcentage sur une calculette, puis rajoutez le : vous n'obtiendrez jamais le résultat initial ! C'est normal, mais c'est salaud !)

"Le positif ne s'use que si l'on ne s'en sert pas !" (F.Goudart)

Qd on voit l'état de certains escaliers dans des structures en béton tout près des mairies, on se demande pourquoi on n'a pas fabriqué des chiottes là, puisque visiblement c'est à ça qu'ils servent pour cette "faune" qui (se) loge aussi dans le centre ville ? La technocratie a ses recoins déshumanisés qui ne le sont pas longtemps...

L'occultisme primesautier des publicités tapageuses ne chasse pas les limbes d'ozone qui obscurcissent mon oeil de boeuf. La mezzanine de mon ressentiment est au dessus de mes moyens. J'ai soif d'empathie dans la Bienfaiterie. Et ça c'est ancré en moi, comme le goût chevaleresque de la justice, de l'équité. Alors, même quand je dors je reste une menace (pour les jeteurs de sort, qui s'ignorent). J'ai choisi mon camp une fois pour toute.
Et je sue de la glace, à l'heure du J.T. comme une pile usée, définitivement H.S. (Qui se soucie de les recycler les batteries périmées ? On a bâclé la collecte en France, et au final on a quand même retrouvé des stocks de plusieurs années dans une usine de recyclage inopérante et abandonnée, des containers entiers ruisselant vers la terre, de ces poisons qu'il avait semblé évident d'écarter, une loi à la clef !) Les capitaux évaporés de ce lobbying non-solvable, ne l'ont pas été pour tout le monde !

J'écoute sans entendre, comme un répondeur automatique qu'on aurait muselé. Bailloné, pieds et poings liés par le pouvoir audiométrique ("le 4ème pouvoir" celui qu'on ne peut décapiter, puisqu'il n'a pas de tête, tout en se présentant comme directeur de conscience. C'est une hydre multicéphale qui contribue au fractionnement des responsabilités, au morcellement de la prise de conscience, comme à l'atomisation de la culpabilité ! ). Et je pèse mes mots !
"La croissance perpétuelle" est-elle un sacerdoce ou un chemin de croix ? Ou simplement une utopie vénielle ?

"Donc qui c'est qui m'a désigné ou qui t'a désigné Don Quichotte pour partir en guerre contre un truc dont tout le monde qui est en position de le faire veut bénéficier (je veux dire veut bénéficier de gros rendements sur son placement, son fonds de pension, ses économies de labeur, etc.) ?" (L.L.)

La désignation d'office, aléatoire, serait la parade au recensement médiocratique (appelé aussi "démocratie").

Déjà combien de fois sommes-nous sollicités pour offrir du pouvoir à des inconnus ? (cf. " bulletins de vote" des mutuelles, des groupements de locataires, des prudhommes, des organismes où l'on a une "participation" financière etc etc) La plupart de ceux qui votent (hormis la femme et les parents du candidat, plus quelques proches) le font AU PIF.
Même les élections nationales ne se donnent plus la peine de joindre un programme à leurs mailings opportunistes. Cessons l'hypocrisie : exigeons des idées (c'est-à-dire du concret, puisque tout le reste logistique en découle) et trions ensemble. Qui plus est, dans la "démocratie directe" appelée de nos voeux, le tirage au sort des représentants légaux (peut être même légitimes) sera grandement facilité par l'incroyable infrastructure dont dispose La Française des Jeux, toutes cyber-connections cruciales mises-à-part. Énergie renouvelable de techniciens dévoués, économie de langue de bois, dispensation de marketing politique (donc de corruption) : c'est tout bénéfice !

Le plus souvent, le Mal est par distraction, par divertissement presque : il suffit d'avoir des SICAV plutôt que des Actions identifiées, pour avancer masqué, pour laisser faire (!) sans comprendre les tenants et les aboutissants, pour vouer laconiquement son énergie, "sa sève et son sang", ses facultés mentales & physiques, au fugace informulé. Pour déléguer son âme, "en l'état", aux évanescences d'une fourmilière virtuelle... Loin, bien loin de la Grande Empathie !
Faust es-tu là ? Responsabilité morcelée, massivement mortifère.
Quand an achète des actions du tunnel sous le Mt Blanc on sait ce qu'on veut : grignoter sur les passages de camions, sans éponger le front du routier. Tandis que le "placement sans obligation" c'est un blanc-seing : "vendez des mines anti-personnelles, mais ne me dites rien". Ensuite, Matra vendra aussi les prothèses, en sous-main, et tout le monde sera comptant (en dollars).

Devant la sentence des tableaux boursiers, face à la signalétique économique, par procuration, on se convint de vivoter utiles (à notre devenir). Pas nécessaires, mais presque. Responsables par défaut, en creux.

" BOURSICOTER "
"le hasard fait bien les choses" dit la sagesse populaire !
est le pire mot de la langue française

L'idée même que l'on puisse gagner des richesses matérielles, en dormant, est véritablement obscène.
Cette notion de profit-à-ne-rien-faire est choquante, sacrilège, à rebrousse-poil de l'intimation de travailler donnée à Eve & Adam. Elle est due, on l'a vu, à l'apparition de la chaise (du trône etc.) et de la difficulté qui s'ensuit, une fois assis, à se relever pour réaliser ses projets. D'où la tentation de le faire faire par d'autres, par quelqu'un de disponible ("tiens, toi qui est debout... etc" est l'incantation fondamentale du capitalisme. Un problème de fondement trop lourd. Tandis que dans les civilisations où l'on se tient soit accroupis, soit couchés, sinon en train de marcher, les mentalités prennent des ressorts différents).

Si, autrefois, on utilisait le travail pour la réinsertion des délinquants, des handicapés psychiques, des "filles-mères", ou des immigrés, (sans parler des saltimbanques), maintenant les aléas du travail induisent un stress tel que "le monde du travail" (bientôt un chromo archaïque ?) devient un vivier de déséquilibres mentaux, un geiser de pré-occupations ou de post-occupations. (En 2003, 2% de la population française à même de travailler souffre de troubles psychiques, passagers ou psychotiques).
"Ou ça passe ou ça casse." Rappel, la dépression n'est que le premier des dérèglements névrotiques, le propre de la psychose est de ne pas être identifiable spontanéement par sa victime ( qui peut être aggresseur), et ne pas impliquer d'arrêt de travail par conséquent. Les psychoses trouvent donc un terrain de chasse propice dans les cercles laborieux, plutôt parmi ceux nantis de pouvoir. On s'attele pour la longueur. On s'impose des prévisionnels (et des bilans souvent fracassants). Dans les milieux plus corvéables l'addiction est moins vampirisatrice, et la peine plus grande, plus identifiable donc, et par là plus vite objet de ressentiment direct ou sublimé. Effort exhutoire à la clef.
Non, ça ne chôme pas dans les Conseils d'Administration. On fait tourner les tables. Le médiumnique est convoqué (lentement), le marabout sollicité (sûrement). Le monde du travail (effectif ou speculatif) n'est plus qu'une superstition géante, une incantation immense !

 C'est bien dans l'esprit capitaliste de penser que les gens vont se bonnifier en les immobilisant en prison ... Comme des sicavs, bien à l'abri !

 C'est bien dans l'esprit capitaliste de croire que l'on peut congeler des destins, que, loin de notre vue les problèmes se résorbent comme ceux du tiers et du quart monde... D'estimer que le passé trivial s'effacera, et que le futur concret est toujours pour demain !

Mais sans projet et sans mémoire, on tourne en ronds.

Perte de culture (acquis/perspectives) : Comme une épave sous l'eau : quand on la retrouve elle est recouverte de coraux et de coquillages, et ses canons ne servent plus à rien de toute façon.


1/ le sentiment d'appartenance totale à un groupe (ethnique ou autre, plutôt qu'à une "constellation") est une forme moderne d'esclavage ... (NB/ On a vu la planète Venus, libre comme l'air, passer devant le soleil, hier ...)

2/ Qui dit "conflit" dit toujours manipulation (quand il s'agit de plus de 2 personnes ; sinon c'est qu'il y a trop d'ego, avec des kystes sur le tempérament des belligérants)

Conclusion : la vie nous est donnée sans le mode d'emploi, "en l'état". Si on laisse faire les circonstances, l'ego prend le dessus, et le groupe le manipule. Sans améliorer les choses, les dirigeants du groupe l'influencent (au lieu que ce soit le contraire : chaque individu apportant un plus à la collectivité, à cette fameuse constellation-mosaïque qui ne demande qu'à s'éclater !).

 

Parce que sacrifier les ressources (humaines) pour de vagues possibilités chiffrées, c’est perdre ses facultés au gré des aptitudes (ba-li-sées). C'est se priver des talents (extraordinaires, toujours, même mis à la retraite) pour se donner des corvéables-vacataires (médiocres de préférence : c’est plus sûr, car plus usité). Fini le logiciel : que des exécutables (plug-in). Toujours ce risque de perdre ses richesses pour des capacités (estimées, donc carrément bornées). Abandonner les arcanes de la diversité c'est plastifier l'éruptif, circonscrire les points de vue (illimités, forcément : dans le domaine du possible, le moindre (re)coin ferait de l'ombre, la moindre arrête étoufferait les utopies, spontanées ou submergées par le déluge de conformité SGDG).

Aujourd'hui, Franklin Benjamin, De Vinci Léonard, et Champollion Jean-François, (à moins de se trouver un poste d'intérimaire) pointeraient à l'ANPE avec Chevalier Maurice et Piaf Edith. Et Cerdan Marcel au lieu de taper le punchin' ball pour s'entraîner, tout comme Diderot, privé de stylo, passerait tout son temps à chercher un sponsor. Dans les limbes dévitalisées, inutile de brûler les meubles pour continuer de travailler en étant chauffé : l'aggloméré ne tient pas un 1/4 d'heure.

Game over.

Richesse matérielle, nourriture spirituelle, la demande est inassouvissable dans les deux cas. Inassouviable. Et même le RMiste achète des SICAV. Le minot qui vient d'avoir son BEPC aussi, à l'occasion. Profits à tous les niveaux de l'échelle sociale ("toute proportion gardée" bien entendu !) ... Un avenir radieux, cristallisé dès maintenant, au clinquant édenté, sous les dards ridés d'un soleil en plastique.

 

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Jouer pour gagner : c'est le stimuli des joueurs au casino, c'est un vice aveuglant, une drogue dure et sournoise, un affaissement de personnalité, une tare de taré (de ce fait). Idem pour les "joueurs" à la Bourse : on met entre les mains de l'Aléatoire (la Bourse se vit comme la météo, en prise sur que dalle, mais hyper-pointue question courbes xcel !) tout ce qui a fait le bleu de nos jours et le rose de nos nuits (? 'faudra m'expliquer...)
Au moins les perdants du loto ont une excuse : ils ont pris le risque de gagner [à ce jeu obscène, qui caricature le libéralisme : en taxant les masses pour jeter par la fenêtre "le gros lot" au premier venu, sans omettre de profiter à l'Etat, dans un cynique bras d'honneur aux "nécessiteux" (invus parce que "perdants"), en tournant le dos au mérite.
(Parallèle de foutage de gueule des populations majoritaires, sur la planète : cracks récurrents, guerres, SECU, marées noires : l'ardoise est lourde, malgré les "profits" nombreux)]. Tandis que le petit porteur compte là-dessus, vaille que vaille, même si historiquement il s'est toujours fait plumer (cf. Emprunts Russes, Canal de Suez, etc jusqu'aux Crédit Lyonnais, France Telecom, à qui le tour ?)

SGDG

 Au départ, l'actionnariat était une forme de parasitage volontaire... et réciproque !!
Il y a "parasitage" quand la (sur)vie dépend de l'activité d'autrui, de la sève du voisin. Le gui est un parasite (a "jalous guy"?) : il a besoin des oiseaux pour se reproduire et d'une branche pour l'accueillir (vu qu'il vit exclusivement en l'air, ce pourquoi il est culte chez les celtes). Les connivences entre plantes et/ou avec les animaux sont nombreuses : un bon contrat est celui qui fait que chacun des intéressés s'en trouve rasséréné et bénéficitaire ...
Dérive vénale : Le "porteur" vit aux crochets de la Multinationale, qui se nourrit des économies de "pères de familles" (petits porteurs grugés tôt ou tard, mais jamais dès le début) et des ressources étrangères prises dans son filet (... une araignée n'a besoin que de patience, ce qu'on appelle le "rendement").

C-à-d : on n'a rien à faire ensemble et on ne fait rien (de roboratif), on ne se connaît pas et l'on ne se fréquente que pour le profit... On ne grandit pas, on grossit... On n'avance que quand l'autre recule... ("L'autre", c'est celui qui est à l'extérieur de la calculette...)

Au départ, l'actionnariat était une forme de synergie ( 1+1= plus que 2). Mais il est maintenant trop généralisé et trop fiabilisé pour ne pas être hors jeu, donc le parasitage est reporté sur l'exploitation des masses, et la virtualisation du statut de travailleur. Et les parasites (qui sont le plus souvent des voyous effectivement, "en col blanc") sont ceux qui mènent grand train de vie grâce à l'exclusion planifiée des couches populaires radicalement ghettorisées (dans le Quart Monde), et au vampirisme institutionnalisé depuis longtemps sur le Tiers Monde. Et ils ont de moins en moins la cote les jet-setters !
/// Dans "droiture d'esprit" il y a "esprit" (d'initiative ?) et là je ne vois plus de quoi tu parles...

C'est cette logique technocratique qui fait que le service publique des Postes est en train de devenir n'importe quoi (et ça n'est que le début : vous verrez ; ou plutôt vous ne verrez rien arriver : le facteur sera resté au bureau, commis d'office, pour faire le boulot de ses pairs licenciés !) Peut être que la Poste sera une bonne banque avec de bons "produits financiers", mais elle nous le fera payer à tous, elle nous pourrira la vie. [Là comme ailleurs, le culte de Mamon règne : il n'est pire secte que celle où les membres participent à tous les rituels sans en même savoir qu'ils sont adeptes]. Le pourrissement de la vie n'est pas "improductif", pouvant être rentable aussi en termes de neuroleptiques, d'industries de loisirs, (tourisme, 22 Long Riffle, etc) ou de "scrutins de mécontentement"...

On gagne autant financièrement en remplissant 10 fois l'Olympia qu'en 3 fois Bercy environ. Mais l'artiste et le public sont parfois lésés par le choix que l'on fait. Une question de qualité de vie : notoriété n'est pas créativité (c'est même parfois opposé, depuis quelques temps). On peut imprimer des milliers de cartes postales (ou de posters) pour le prix de quelques sérigraphies. Une question de quantité de vie aussi (chaque reproduction induit des affects qui lui sont propres). Si, c'est certain, on peut faire du profit sans perdre sa dignité, et travailler avec du plaisir en allant. Pour l'alpiniste, l'important n'est pas d'être au sommet de la montagne (exigu et battu par les vents), mais le chemin faisant, aller &retour. Tout le reste n'est qu'affaire d'attaché (!) de presse, et CV de pipeau pour l'attaché de cordée.

"On ne monte jamais aussi haut que quand on ne sait pas où on va !" comme dit le poète.


Mais, le capitalisme s'est trompé d'objectif. Il perdure sur la confusion. C'est un simulacre d'organisation. Un ersatz de logiciel de gestion, un chaos labellisé "system" d'exploitation. C'est l'individualisme érigé comme règle collective.

"L'ordre moins le pouvoir" est une définition de l'anarchie qui me convient, même si je suis plutôt enclin à devenir un cyber-nomade, en attendant d'être sûr que l'on ne pourrait pas devenir cyber-warriors, en masse (puisque, par appât du gain la prodigieuse puissance cybernetique a été mise à la disposition de tout un chacun) = ("le dernier capitaliste vendra la corde pour le pendre" comme disait un communiste ( ... pendu au bout de la hiérarchie... s'il n'était pas vendu à la cause, par intérêt personnel.)

... HAL 9000 est un usurpateur criminel (par la faute de ceux qui l'ont programmé comme pour jouer avec la vie novoïde, celle qui nous dépasse, hors stratosphère. On ne joue pas avec le musement : trop de réalité pesée peut rendre fou furieux !). (Pomme Q | ctrl/alt/del | reset)

FAIRE QUE DEMAIN SOIT autrement qu' AUJOURD'HUI !

contact : Pr Fox - 2003

« Frère Terrien, il faut que tu saches que le monde tel qu'il t'accueille aujourd'hui se divise en 3 (trois) : c'est un engrenage-excavateur avec 3 roues à dentures hélicoïdales de sens contraire : les actionnaires, les actionnautes, et les actionnés . Pas de courroie de transmission : des maillons de chaîne bien huilés ... avec des pilotes enharnachés de prérogatives (aluminium, titanium, ou amiante pour les plus anciennes).
Le
Delco Chromé sera offert à celui qui ne quittera pas la route (ni actionnaire, ni actionné...) »

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SOLUCES (= solutions, parmi d'autres) 

06-2004 L.L.

> Bon, à part ça, pour aller un peu dans ton sens, [...] il se dit anarchiste mais c'est largement une pose, et il est par ailleurs adepte de la décroissance. On a discuté et même moi, l'optimiste positif invétéré défenseur de la croissance, il aréussi à m'inquiéter sérieusement !
Il m'a notamment balancé un argument dont je n'étais pas conscient, quand je lui ai dit, "Mais le bon côté de l'épuisement du pétrole, c'est qu'à mesure que son prix va monter, on va s'activer de plus en plus à développer les énergies renouvelables" ; il a objecté que ça prendrait du temps, je lui ai rétorqué que le nucléaire était là pour nous permettre de faire le lien, et il m'a sorti que le nucléaire ne pouvait en aucun cas nous amener plus loin que le pétrole parce que pour l'uranium, c'était pratiquement pareil, il n'y en a, paraît-il, que 40 à 60 ans de réserves à tout casser. Dis donc, mon esprit de partisan raisonné du nucléaire en était tout tourneboulé !
En plus, l'enfoiré, quand je lui parlais du solaire comme présentant peut-être les meilleures perspectives, il m'a envoyé dans les dents que les composants chimiques des accumulateurs d'électricité qui accompagnent les panneaux de cellules étaient très toxiques !

> Bref, il avait une solide argumentation pour affirmer que la seule solution, c'était de diminuer de moitié au moins notre consommation de tout !!

Tu parles comme c'est demain la veille qu'on va y arriver ! Merde,
même moi, ça m'inquiète, ce discours, help !!

  • Alors Sa Candeur Fox 1er va te répondre.
    Tranquillises toi (et reformules ta question en Times jaune ... / ...
    ce que voilà fait)
    , puis entre dans le palais quand sonneront le gong et les cymbalettes ... (on peut rêver ;-)
    et écoute sans t'agenouiller ni sans grimper aux lustres ...


    Si ce brevet tout neuf (cf. jeune chercheuse des Indes) de rupture de la chaîne des polymères est mis en pratique (légalement, parce que pour le reste c'est opérationnel de suite) on aura le moyen de refaire PARTOUT du pétrole en chauffant du plastique. (Sur le Bleu je n'ai pas précisé : on voit partir les experts en moto, celui à l'arrière tenant à bout de bras, comme une perfusion, l'essence toute fraîche de la manip, déversée dans le réservoir entièrement vidé juste avant.)
    Cela implique :

    1/ de recycler le plastique en masse (et non pas que les bouteilles comme actuellement en France)
    2/ d'équiper chaque ville (ça n'a pas l'air compliqué et imposant comme installation)
    3/ de ne pas verser dans la spéculation (monopole d'exploitation, royalties, etc.)
    4/ de ne pas se contenter de ça (et réduire la conso :
    quand on veut, on peut ! )

    NB (c'est ça le meilleur : ) Le principe de l'actionnariat, toujours très virtuel aujourd'hui, sera enfin un mécanisme concret : chaque "petit porteur" (de container) paiera ses parts, ses "actions", par le volume de plastique investit, et on sera rétribuer d'une plus-value en pétrole !
    On devrait pouvoir étendre ça à l'aluminium, le verre, le liège etc.

    Mais bien sûr, le nucléaire sera proscrit ("tabou") pour la menace qu'il contient (nucléaire militaire pour faire court sur la question de l'incidence géopolitique *) L'atome sera considéré comme une "malédiction sur plusieurs génération" (d'où taboo, bwana ! pas y aller.)
    Et le solaire aura évolué (moins polluant, et plus pérenne : pollution circonscrite, on connaît...)
    (Mieux que la multiplication des piles jetables, usitée par chez nous : une ignominie autorisée, du moment que la mention de toxicité est inscrite sur l'emballage, en petit, parfois même en japonais ou en simili-français traduit du coréen plutôt ! Impact = nul. Combien de gens vont porter leurs piles chez le commerçant au courant (si j'puis dire ...) ?
    On peut envisager aussi un moulin par foyer (à eau quand c'est possible, ou éolienne de taille raisonnable - pas ces monstres-épouvantails d'EDF, qui vont sinistrer la destination touristique favorite au monde, pour que le pays soit fissa aux normes européennes !)

    Quant aux brevets de voitures electriques ou "à eau" (hydrogène) il vont un jour tomber dans le domaine publique, ou les populations obligeront les lobbies pétroliers à les sortir des cartons (quand on peut, on veut !) . Ces derniers vont cracher toutes leurs dents, d'une façon ou d'une autre, dans 20 ans maximum !

    Et comme le chômage, structurellement congénital au libéralisme, aura réduit simultanément le nombre de consommateurs dynamiseurs de "croissance", et les ressources humaines pour fabriquer de l'inutile et de l'éphémère, la solution de beaucoup moins dévalider l'énergie, de cesser de "démonétiser" les valeurs humaines, paraîtra sûrement une évidence vite mise en pratique. Contraints et forcés, le défi pourra même être ludique...(slogan : Pour invalider l'invalidité). Moi, le retour du cheval me semble plein de promesses de poésie en perspective ... (et si conforme à notre héritage génétique multimillénaire... pour les chevaux aussi, d'ailleurs !)

    La décroissance (active) vaut mieux que la décadence (passive) !
    La pérennité va redevenir une qualité positive (Ouf ! Finis les ampoules, les lames de rasoir, les magnétoscopes et les frigos jetables au bout du délai minimum arbitraire !)
    Le dernier effet d'annonce du gouvernement montre bien que ça va aller bien plus vite qu'on ne le croit (car l'information circule sans entrave ou presque, sans frottements, et les politiques doivent suivre, voire anticiper si le goût de l'utopie se répand ...)
  •  

    * Régis Debray a dit que ce qui caractérise le politique (par rapport à la politique), c'est que ce premier tente de transformer l'éphémère en durable, et les multiples en unité ...

         
     

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