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1 : l'artiste |
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( portrait imaginaire) |
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( U T O P I S T E A
P L E I N T E M P S )
- FAITES-VOUS PARTIE DES GENS
?
- Si oui, êtes-vous
tatoué ? Pouvez-vous le prouver ?
- Le Peuple, lui, avait
ses contingences, mais aussi ses privilèges ... que les
Gens n'ont plus.
-
-
- PRISE
DE POSITION (Debout)
-
Parce qu'initialement les Impressionnistes
ont voulu se démarquer de l'Académisme, il faudrait
au XXIe siècle être forcément (euphémisme)
différent ? Obligatoirement original plutôt que
singulier ? Littéralement anormal ?
- L'exposition des Rejetés
devint "le Salon des Indépendants" jusqu'à
ce que Fluxus mettent les pieds dans le plat une bonne fois pour
toute. Lautrec, Warhol même combat... Ben sait de quoi
je parle, lui qui détient la science infuse à l'insu
de son plein gré, lui qui incarne le nouvel Académisme,
comme César avec ses compressions honorifiques.
- Presque banal, un pied dans le ringard
et l'autre dans l'expérimental, c'est comme ça
que je me tiens le mieux debout, droit et fier de l'être
(authentique, sans orgueil pour autant). En équilibre,
sans falbalas.
L'Art conceptuel me gave.
Je ne suis
pas remarquable même si exemplaire.
Universel sans être vulgaire. Possédant pleinement
l'usufruit de ce qui est commun à tous les humains,
(en plus de ce bonus vaguement égocentré), je revendique
le droit à l'expérimental au quotidien.
Soyons hyperspicaces. Gérons l'impromptu. Improvisons
donc, à l'occasion.
-
- La différence
entre l'Art et l'artisanat (décliné), entre la
Création ex-nihilo et la plupart des autres activités
possiblement manuelles, ou limitées à l'intellectuel
: c'est que l'on signe. On signe APRES avoir agit. On fait dans
l'inédit, hors main-stream.
- L'Art (s') est "autorisé"
: c'est à dire qu'il se présente, par définition,
signé d'un auteur au
minimum. Comme une facture, grandeur nature... Un
bordereau de derrière les fagots... Un bout de peau, tatouée,
prêt à greffer !
- Plus généralement,
signer un chèque avant de consommer (carte bleue acceptée),
signer un ordre de mission, (ou un avis de passage), c'est prendre
des responsabilités certes, mais ne rien assumer de
concret. C'est
toujours APRES, que ça se passe : c'est avant que ça
se gâte ...
Il est facile de vérifier que tout ce qui s'accomplit
relève du domaine artistique, de la poésie. Le
reste n'est que servitude en cascade... (sans épanouissement
légitimement possible...)
La relation
de cause à effet
: voilà un beau métier ! (D'ailleurs, le métier
d'aiguilleur, ou encore de tuyautier, est l'occupation
la plus glorieuse (c'est le lieur absolu... un soudeur, même
!), la plus emblématique (le provider... mais le
pistonneur, aussi) qui soit dans notre Ere du Verseau !)
:
- A propos de plomberie, (tuyauterie
devrait-on dire donc, sans saturnisme) ce n'est pas parce qu'ils
ne savaient pas peindre bien, que les "pompiers"
furent férocement critiqués, mais c'est parce qu'ils
mettaient leur art au service de l'institutionnel. On a le droit
de bien peindre, de savoir jouer d'un instrument acoustique,
ou d'écrire sans faire de fautes notoires. L'artelnative existe.
-
- Mais on ne peut
avoir le mérite de la pratique artistique que si c'est
gratuit dans l'intention, si
l'expression l'emporte sur le souci (intéressé)
de l'acquiescement, sur l'addiction à la reconnaissance.
- Non, l'Art doit rester parfaitement
inutile, savamment superflu, comme la recherche génétique
(même s'il se peut qu'accidentellement elle soit utile
à certains par ses conséquences curatives pour
l'une, et si elle parait décorative ou divertissante pour
l'autre).
Le désintéressement de l'auteur est généralement
garant de l'intérêt du public. Tout un chacun
se doit d'être artiste, authentiquement vrai,
s'il souhaite résister au robotisme insidieux, à
l'engourdissement mental, à la paupérisation intellectuelle,
à la sclérose, en vrac.
-
- "Je ne suis pas un numéro"
(comme disait N°3).
-
-
- P.S. Illustration :
-
Jean Moulin fut quelqu'un de respectable, tout le monde en convient. Mais pour quelles raisons ?
- 1/ Parce qu'il fut préfet
?
- 2/ Parce qu'il unifia
la résistance, au péril de sa vie ? (2 interrogatoires
à son encontre : un où, pour ne pas parler, il
tente de se suicider ... [héroïsme, ou lâcheté,
ou les deux, mon général ?] Et l'autre qui le fera
succomber, 10 jours plus tard, à ses blessures ...)
Tout en étant, dans la pratique, le "webmaster"
zélé, le "D.J." efficace (via télégraphie)
de De Gaule* resté à
Londres tout le temps des opérations ?! Un chroniqueur
de talent, à coup sûr (puisque c'est ce tandem d'artificiers
des mots qui a changé la donne) !
Remarque
édifiante : Le péril alors vint, en plus du fanatisme
allemand, vénal, de ce fameux esprit de discorde français,
pétri d'ambition, et des dollars américains versés
sans aucune considération stratégique objective
(ou de leur promesse : un placement, quoi !) parallélement...
En un mot : du trivial ! |
- 3/ Parce que, en guise
de "couverture", il s'arrangeât pour ouvrir une
galerie de peinture à Nice, promouvant d'illustres peintres
en devenir ?
- 4/ Parce que dans cette
galerie figuraient en bonne place, ses propres peintures (sous
un pseudo, un de plus ...)
-
- Si l'on considère
que Hitler ne réalisa que de simples cartes postales aquarellée,
on comprend maintenant pour quoi 'le monde libre' l'a emporté
sur le nazisme ! :P
- Tous des artistes,
je vous le disais ! ;-)
-
- Pour faire quoi
?! Pour quel épanouissement, individuel comme collectif
?!
-
- *(NB: écrivain notoire également
! Il a dit : "une nation qui renie sa mémoire
est une nation qui perd son âme")
-
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«
l'enfer c'est les autres, le paradis
aussi. »
(Sartre, in extenso)
ANNEXE
n°1b &1c tirée du FORUM Bleu
- Le 23/06/2003 à 15h29 Pr Fox
-
Noircir
le tableau ou lioneliser la situation ?
Paint it black or Paint it white ?
Ce Qu'il Fallait
Denoncer ?
Si l'on en croit Annie Le Brun ou Dominique Volton trop d'info
tue l'info. Donc effectivement : devoir de synthèse...
(PC à 2 clicks : relou/ Mac 1 clic : plus cher, passk
+ de travail : developper puis synthétiser/contracter)
Danger : uchronie ou prophétisme (au rabais) des intellos
labelisés ? Cela masque souvent une propension inégalitaire
(mobile : défendre son beef steack, son pré-carré)
? (pour
Jean-Claude Albert-Weil je ne sais pas ... vous me direz...)
?? Tout le monde ne serait
donc pas artiste ?
(je n'ai pas dit "star"... ni artisan).
J'ai compris ce
qui me chiffonnait dans l'article sur Annie Le Brun (cf. le lien
sur une bonne femme qui monte au créneau comme ça
fait plaisir à voir, un écrivain qui mérite
certainement le détour...) ainsi que dans la réaction
épidermique/allergique récurrente de Nebo ! [...]
[un peu de suspens...]
Je crois que ça réside
dans la confusion entre
l'artiste et l'uvre.
Mozart n'aurait, peut être,
été qu'un hydrocéphale (qui expose cette
théorie déjà ?) anonyme si son père
ne l'avait pistonné à la cour du Roy, et SURTOUT,
s'il n'avait pondu quelques émerveillements sur ses partoches
!
Je connais des pleu-pleus dans un recoin de la zone (tendance
gypsy) qui s'avèrent capables de retournements en état
de grâce, (qd ils jouent sans avoir trop picolé ...)
C'est d'ailleurs leur but recherché, en improvisant sur
des STANDARDS... des oeuvres éprouvées.
Dantec l'a bien compris
qu'une oeuvre classée "polard", c'était
plus redoutable que d'être classé sur l'étagère
"intellectuels polymorphes" ...
(Décidement je
n'accroche pas au lascar... surtout mis en musique, même
si je préfère qu'on parle de lui à l'étranger
que de Villepin... qui est aussi incapable que
ses collègues (présents ou récents), de verser
trois francs, 6 sous, (ou quelques euros) là où
il faut, hors hexagone, pour le maintien du rayonnement de la
culture Française. Le lycée français de New
York qui existe depuis 1936 va être reconstruit sans le
moindre aide du gouvernement français : un exploit, de
part et d'autre !*)
Tout guitariste de Téléph'
qui soit, si je n'avais pas eu connaissance de "Pluie de
Blues" ou "Juste une Illusion" (sans parler de
"Guns don't kill the people"... etc.) je ne serais pas
du tout concerné par certaines netlists actuelles (et je
ne serais même pas là, à cette minute, à
pinailler sur l'utilité du chromosome 21 dans l'usage du
djembé...)
Le sextet intitulé
Les Rolling Stones (quintet officiellement, mais la grande différence
avec les Beatles c'est qu'il s'agit d'un groupe avec piano finalement
... c'est le +, le - connu), bref, the greatest band on the earth
(guillemets inutiles : tout le monde sait que c'est... Led Zep
en ce moment...) a commis des choses limite détestables,
mais... il y a un mais ! (plusieurs même, et pas des
moindres !)
S'il n'avait pas participé
activement à quelques chefs d'uvres, l'artiste resterait
un ringard capricieux ("Sans technique un don n'est rien
qu'une sale manie" disait Brassens), le technicien resterait
un intermittent grincheux, et la cuisinière une ménagère
(plus ou moins) de 50 ans, consommatrice exemplaire... (Je ne
parlerai pas des "grands chefs", ni des couturiers,
qui assimilent un peu trop facilement leur bizness à de
l'Art... Nommer un "meilleur cuisinier du monde" ça
me parait le comble du grotesque (les somaliens votent-ils ?)
et de l'outrecuidance mal braisée ... A côté
"Mister France" ça semble plus reglo, même
si très kitch...[non
pas Villepin, l'autre !]
)
En conclusion (un rien idéaliste, voire
sentencieuse), "moralité" : que tout
le monde s'applique consciencieusement à ce qu'il F
A I T ! (comme seul sait le faire un artiste, ex.:
au hasard, Noah, à Rolland Garros... déjà
!) ou tout être qui met au monde... Et que les créatifs
soient jugés sur pièce ! (si on leur laisse l'opportunité
de retrousser leurs manches... : ce qui est une autre paire, dimanche)
Pourquoi je disais ça, au fait ? .........
je devrais plutôt faire une sieste moi ...
Objet : " artiste rock ?" |
Comme ça m'a bien plu
ce symposium sur "quoi-t-est-ce qu'un artiste rock ?"
alors j'en remets une louche :
Voilà, "être rock"
c'est être solide, tout bêtement. Conciliant (qq
concessions diplomatiques) mais sans compromission (qui risquerait
de devenir une trahison AVEC SOI-même), c'est se vivre
comme un rocher ("que dis-je, c'est un cap, une péninsule
!"= Cyrano est un rocker aussi) Une présence
au monde intègre, fiable. Héroïque par les
temps qui courent; qu'on soit connu pour ça ou pas. Point
barre.
Et être artiste c'est donner du plaisir, "pour
sûr" (comme dirait Au Bonheur des Dames) mais
pas seulement je crois. C'est aussi faire le choix délibéré
de quitter le camps des nuisibles, ou des passifs, une bonne
fois pour toute. Renoncer à l'abstrait, le paraître
toujours virtuel, pour travailler le sensible, les manches retroussées
et les mains dans la glaise... "Experience" est le
meilleur nom de groupe jamais trouvé. Et nous faire croire
que l'art survit tant bien que mal chez les VIP, de la haute-couture
aux restos côtés en Bourse est une imposture. (Je
ne parle pas des Staraques & Co puisque le sujet est l'Art...
majeur et vacciné.)
Avant, le marketing à la Bruel visait les 12/15 ans maintenant
il persécute en plus les 7/10 de son laminage multimediatique
(PLV, produits dérivés en masse et presse spécialisée
surabondante, déclinaisons jusqu'à la nausée.
Du jamais vu!)
Comme il y a des "techniciens
de surfaces" l'artiste est un "technicien de
profondeurs" qui grattouille
les émotions, qui farfouille dans les sentiments. Technicien,
parce qu'il apprend tout le temps l'ingénierie de l'âme
humaine, avec toutes ses nuances : comme les esquimaux ont une
trentaine de mots pour désigner la neige (et autant
sans doute pour dire la glace) Buddy Guy a 36 façons
d'exprimer les impressions diverses qu'on désigne par
le seul mot de Blues... Toute une palette dans laquelle chacun
peut se reconnaître à l'occasion.
D'ailleurs ça fait un moment
que je me dit que le milieu artistique est responsable de l'image
de plus en plus péjorative qu'on lui colle ("théatreux",
"artiste conceptuel", ça fait sourire d'emblée
(à juste titre souvent), sans parler de ces "musique
de sauvage", ou de la "peinture peinture"...)
C'est important de bien se définir pour ne pas
se laisser marcher sur les pieds par toutes les castes qui ont
un intérêt (médiatique) à ce que les
artistes soient surtout discrets, et bien maléables !
(journalistes/chroniqueurs, politiques/syndicalistes, religieux
&devôts de la spéculation). Artistes qui encombreraient
toutes ces corporations qui labourent déjà le terrain
(économistes, publicistes/designers, architectes verreux,
psys de service, météorologues/conseillers en tendances,
formateurs/scalpeurs* , et DJ gravement payés pour exploiter
leur discothèque de vinyls !) Les plates-bandes les plus
rénumératrices ne sont pas forcément les
plus tapageuses...
* Ex: "Convention de Conversion"
: le formateur est payé par tête de chômeur$ (s'ils
se barrent, une fois formés à trouver un emploi,
il touchera moins) Technocratie méprisante. Motivation
malsaine... On ferait mieux de filer le pécule au chômeur,
pour rebondir, parce que lui c'est sûr qu'il sera motivé
(de bosser pour sa pomme) ! |
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- Le 11/12/2002 à
15h37
- LES ARTISTES
: TOUS VENDUS ?
- (extrait du Discours
sur une Mutation Agissante)
-
- Je ne vois pas forcément de divergence
systématique entre
- pratiquer son art (car on a tous et toutes un don {les langues,
la cuisine, la zik, le VTT etc etc}, car on a forcément
une envie de bien-faire qui nous taraude de temps en temps...
(c'est ça "du travail d'artiste")
- et "gagner sa vie" (expression finalement
assez lamentable, qui laisserait penser qu'on ne nous a jamais
"donné la vie" mais que c'est donnant/donnant
: servitude contre autorisation d'être...)
Non, ça n'est pas dichotomique en fin de compte, travailler
et exister ...
Je crois que c'est à chacun d'essayer d'inclure l'expression
artistique dans le gagne-pain quotidien, autant que faire se
peut (même si au départ ça semble problématique,
voire conflictuel...) Se vivre artiste 24h/24, voilà qui
serait révolutionnaire ! (Je vous laisse imaginer selon
les métiers ;-) (Un prof a les mêmes maladies professionnelles
qu'un acteur par exemple ... extinction de voix etc.)
L'Art ne devrait pas être une sorte de récompense
(une vacance tolérée), un bonus (la carte VIP),
encore moins une compétition vers la gloire pour quelques
"élus" par le bon peuple, le bon Prince, et
la Cour des médias : si tout le monde devient artiste
il n'y a plus de compétition imposée, puisque tout
le monde est gagnant ! La pratique de l'art, comme cela a toujours
été dans les civilisations humaines, peut être
un artisanat sans auto-pastiche, sans répétitions
(rémunératrices) à outrance de ce savoir-faire
individuel. Un souci de progrès exacerbé, un exercice
partagé de l'excellence, pour faire bref :
- l'universel
pour tous, et par tous.
- (C'est
ce qui est commun à tout un chacun, mais pas commun en
soi...)
Les
technologies (qui sont dites "nouvelles" depuis
1985 au bas mot !) ne sont pas handicapantes pour réussir
cette mutation, bien au contraire. C'est pour ça que les
"Maisons" de la Culture (Bunkers de la Culture ?)
sont quasiment aussi vides que les Eglises : le XXIème
siècle n'est pas parti pour fonctionner comme à
l'époque du Moulin Rouge ou de La Callas... Ni même
comme à l'époque des Shadocks !
- Il faut
tout remettre à plat, et se dire qu'un Michael Moore est
sûrement plus un artiste qu'un journaliste (les documentaristes,
comme les archivistes, ont souvent tendance à l'oublier
: ils se doivent de ruer, de se rebiffer quand la rétention
d'information profite du silence mesquin des alcôves de
sous-sols hiérarchisés)...
Les programmeurs informatiques (la cyber-écriture est,
de fait, la poésie d'aujourd'hui : "le verbe
en action", poli ET spontané, mais c'est un autre débat...
l'impact des mots, le poids des images ... cf.site Arte - Cyber
Art), et
les trouveurs de génomes sont aussi des artistes ... ou
presque [tout dépend si c'est un acte désintéressé,
gratuit (même si curatif pour certains) ou pas].
- Et celui
qui éclaire bien sûr, ou le mec à la sono,
bien entendu ! (bien entendable, et tout bien visible... sinon
ils vont être virés les 2 loustics en question...:)
L'important
c'est de donner de sa personne à la transe collective...
(Le mot n'est pas trop fort : Il n'y a plus de "conscience
de groupe" quand ce dernier n'a pas d'objectif, en guise
de dénominateur commun, de validation usuelle). Donc,
seule l'application (je veux dire : la bonne volonté autonome
exacerbée), peut "tirer vers le haut" le miasmique
collectif ! Seul l'Art partagé arrive à compenser,
franchement, l'amertume de l'usufruit d'une société
avariée... presque hésitante même, de génération
en génération. Ce n'est pas de ma faute si ça
fait plus d'un demi-siècle que l'on parle de "crise"
(congénitale donc ?)...
C.Q.F.D.
-
- "Chaque
instant est un moment d'Art non créé"
a dit quelqu'un.
- /////\\\\\/////|||||\\\\\/////\\\\\
-
- Le
12/12/2002 à 15h09
[.../...] En
résumé : est artiste quiconque met son
savoir-faire optimum au service de l'autre, pour améliorer
la vie collective, n'est pas artiste celui qui se range dans
le camp des nuisibles, et qui contribue à polluer l'état
des lieux.
(merci
de vot'attention, je vais prendre mes gouttes dans ma tisane,
en plus des bonbons au miel : il parait que c'est bon pour ce
que j'ai, et pour les cordes vocales aussi...) |
|
(suite du Gnac Forum :)
|
-
- Le
12/12/2002 à 15h50 Toussaint à Pr. Fox -
Donc, si je suis ta logique, l'éboueur est un artiste
;-))))) Il met ses biscoteaux au service de la collectivité
et nettoie la merde. Généralement, c'est un brave
mec, il n'est pas surpayé. Ce qui me permet de conclure
qu'il n'est pas du côté des nuisibles ;-))) Pour
conclure ta conclusion, on pourrait dire que l'éboueur
est un artiste de merde, quoi... ;-)))))) Fait gaffe à
ce que tu mets dans ta tisanne Fox ;-)))))) Toussaint, écroulé
de rire.
-
- Le
12/12/2002 à 16h21 Pr Fox -
c'est le vidangeur dont tu parles, l'éboueur travaille
dans le General Procept Recycling (et/ou pour la Ville), bien
qu'employé municipal son activité est au sein d'un
groupe (ou duo au minimum : le chauffeur et lui, selon une technique
savamment mise au point et perpétuée jusqu'à
ce jour, à base de sifflets et autres codes/gestuelles).
Conduire est un art, tous les routards ou autres happy drivers,
cyber-nomades australiens (qui roulent avec des minibus à
urine)(sic : avec moteur à hydrogène) etc
vous le diront...
En ce qui concerne l'éboueur (généralement
un chic type, je confirme), il ne faut pas le confondre non plus
avec le ramasseur de feuilles mortes (qui n'a plus son râteau
pointu, mais un aspirateur dorsal avec manchon flexible). Là
effectivement j'ai un doute sur ses qualités artistiques
: lui seul dispose d'un casque (oreillettes en feutrine) pour
ne pas être incommodé par le bruit (j'ai bien dit
le bruit, pas la musique) qu'il génère. Les promeneurs
et les amoureux des bancs publiques, non. C'est un nuisible,
donc.
Pour les artistes de merde, j'y reviendrai dans un prochain colloque...
;-)
Le 12/12/2002 à 16h40 Pr Fox (correctif) -
En fait c'est pas un aspirateur mais un souffleur qu'il a sur
le dos ! L'aspirateur est monté sur 3 ou 4 roues avec
un conducteur dessus (qui glande pas loin de là en attendant
que les souffleurs fassent un ou plusieurs tas de feuilles +
papiers gras etc si nécessaire). Ce type de conducteur
n'est artiste que par intermittence : le reste du temps il
se cherche...
-
- Le
12/12/2002 à 16h59 Toussaint à Pr. Fox -
Allez, je teste aussi pour les images... Merci Fox pour tes explications
:-)))
-
- "
Je reviendrai... vous parler plus de moi, du monde, de mon yuka,
de mes rêves... et de vous, peut-être ..."
- |
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©rypt.Ed 2003
-
- « Parce
que, peut-être, il n'y aurait que les artistes (au chômage)
qui seraient payés à ne rien foutre ! ?
(Il suffit de regarder le nombre d'occurrences du mot "sex"
dans les moteurs de recherches aux heures de bureau, et le temps
nécessaire pour parcourir les niveaux des millions de
jeux-vidéos, bien destroy, vendus de par le monde !) »
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